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VIOLENCE SYMBOLIQUE

  Oz (c) D.R.

La violence de l’Amérique ultra-capitaliste, ultra-libérale (puisque, comme le rappelle Debord, l’économie est avant tout « cannibale »), découle des structures économiques, sociales, politiques, financières, culturelles de la société elle-même. Selon Hanna Arendt, cette barbarie est un corollaire de l’Etat  qui est relié à la notion d’injustice. Cette inhumanité a été inscrite dans la légalité et s’exprime dans l’organisation et le fonctionnement quotidien du système, créant et perpétuant la domination d’une oligarchie. Dans Oz, la violence n’est jamais gratuite,  elle met en œuvre la violence. Ce feuilleton se déroule dans  le microcosme d’un pénitencier, témoin de l’horreur cachée de notre univers quotidien. La terrible prison imaginaire d’Oswald contient une zone expérimentale, Emerald City, ainsi surnommée en raison de ses murs de verre, qui accueille les pires criminels du pays. Em City est une véritable cité, où les règles de vie sont cruelles, le seul code qui est respecté est la loi du plus fort. Les prisonniers se regroupent selon leurs origines ethniques : les noirs, les Italiens, les musulmans, les Irlandais, les homosexuels et les membres de la confrérie aryenne… Métaphore de l’univers quotidien d’une certaine frange de la population américaine, l’environnement y est impitoyable. Beecher, un avocat condamné pour meurtre au volant en état d’ivresse, est désigné comme individu «civilisé» mais fini par se muer en un être brutal. La bestialité y est permanente, sourde et occultée, elle renvoie aux rapports humains exacerbés de toute société.

Trait d’union entre tous ces personnages, le narrateur Augustus Hill, jeune afro-américain y chronique ce microcosme en apostrophant le téléspectateur. C’est une radioscopie intense et profonde de l'Amérique, dans ses microcosmes sociaux-culturels les plus réduits. Tom Fontana met en scène avec une caméra virevoltante, de manière hyper-réaliste, une violence visuelle qui immacule les dialogues crus et brutaux, et filme la nudité masculine. Cette série noire et tourmentée est confortée par l’interprétation magistrale des acteurs qui révèle la nature grégaire de l’homme. Le comportement barbare des prisonniers se heurte à la détermination de Mc Manus de les réinsérer pour finalement les laisser se rassembler en une hypothétique « rainbow coalition ». 

24 Heures  (c) D.R.

A l’heure actuelle, on constate avec des séries comme Boomtown (inspirée de 24 heures), Cold Case (dans le même esprit que Les Experts) et Fearless (dans un univers proche de celui d’Alias)  l'apparition de post-séries. Twin Peaks, Profit, The Sopranos et Oz contestent, elles, la hiérarchie avec le 7ème art et s’imposent comme des classiques du patrimoine filmique américain.



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(2) En 1995 le Congrès, en pleine polémique médiatique sur les liens entre l’impact de la violence à la télévision sur les adolescents, adoptait six lois restrictives dont une qui transférait les pouvoirs de censure au Sénat. Cette loi fut cassée, car reconnu anticonstitutionnelle et restituait le contrôle parental à la sphère privée.




CHAINES

HBO : http://www.hbo.com
CBS : http://www.cbs.com
NBC : http://www.nbc.com
Fox : http://www.fox.com
Sci Fi : http://www.scifi.com
Canal jimmy : http://www.canaljimmy
Série Club : http://www.serieclub.fr

SERIES

24 Heures : http://www.fox.com/24/index2.htm
Friends : http://www.nbc.com/Friends/
Oz : http://www.hbo.com/oz/
Sex in the city : http://www.hbo.com/city/
That’s 70 Show : http://www.that70sshow.com
The mind of a married guy : http://www.hbo.com/marriedman
Six Feet Under : http://www.hbo.com/sixfeetunder/
The Sopranos : http://www.hbo.com/sopranos
Twin Peakshttp://www.cenedra.com/twinpeaksmain.htm