SYNOPSIS
......................................................................................................
Invasion est la légende d’une ville, imaginaire
ou réelle, assiégée par de puissants ennemis
et défendue par une poignée d’hommes, qui peut-être
ne sont pas des héros. Ils lutteront jusqu’à la fin,
sans soupçonner que leur combat est infini.
A PROPOS
......................................................................................................
Deux expériences de caractère analogue,
éloignées dans le temps, se rejoignent maintenant
dans ma mémoire. La plus ancienne m’accompagne depuis 1923
; je veux parler du soir où je tins entre mes mains le premier
exemplaire de mon premier livre. L’autre, la plus récente,
est celle de l’émotion que j’ai éprouvée à
voir sur l’écran le film Invasion. Un livre imprimé
ne diffère guère d’un manuscrit ; un film, c’est la
projection visible, détaillée, écoutée,
enrichie et magique, de quelque chose de rêvé, à
peine entrevu. Puisque je suis l’un des auteurs, je ne dois point
me permettre d’en faire l’éloge. Je tiens pourtant à
consigner ici qu’Invasion est un film qui ne ressemble à
aucun autre et pourrait bien être le premier exemple d’un
nouveau genre fantastique.
Jorge Luis Borges (lettre aux journaux)
Buenos Aires, 28 avril 1969
Considéré comme l’un des meilleurs
films argentins de tous les temps, Invasion a fait en 1969 l’ouverture
de la première Quinzaine des Réalisateurs à
Cannes. Le festival de Biarritz l’a pris comme titre emblématique
et symbolique de son 10ème anniversaire.
Avant d’être de nouveau présent sur
les écrans français, ce film et Hugo Santiago pour
l’ensemble de son œuvre, ont fait l’objet d’un hommage au dernier
Festival de Buenos Aires. Un ouvrage, coordonné par David
Oubiña lui a été consacré. Invasion
sera également présenté au premier Festival
des films restaurés au Museum of Modern Art de New York le
17 octobre 2002.
|