Entouré de son ami Steven Soderbergh,
du scénariste Charlie Kauffman (Dans la peau de John Malkovitch,
Human Nature, Adaptation), du storyboarder attitré des
frères Coen : J.Todd Anderson et de Tim Sigel directeur photo
des Rois du désert, l'acteur livre un premier film étonnant
de maîtrise et de complexité, et plutôt réussi en regard de
la difficulté d'entreprise que représentait le script (multiplicité
des époques, des protagonistes, des univers).
L'acteur Sam Rockwell qui
faisait déjà partie de l'aventure Welcome to Collinwood
produite par George Clonney himself, boulversant de sincérité,
gagne le coeur du spectateur même étranger à la culture américaine,
que fascine l'ascension puis la chute de cet Icare du petit
écran, à l'origine,entre autres, des Tournez manèges, Z'amours,
Personne n'est parfait ou A la recherche de la nouvelle
star d'origine.
Alors bien sûr, on peut trouver que la fluidité de la
mise en scène rappelle un peu trop Ocean's eleven,
et c'est logique, puisqu'il s'agit du même monteur : Stephen
Mirrione.
On peut ainsi chercher longtemps ce que George Clooney a réellement
apporté de personnel (une chanson de sa mère dans la BO par
exemple), mais l'essentiel est ailleurs, dans l'histoire qui
nous est racontée et qu'approuve, chose rare, son réel protagoniste.
Titre :Confessions d'un homme dangereux Réalisation :
George Clooney Scénario :
Charlie Kaufman d'après le livre éponyme de Chuck
Barris Photographie : Newton
Thomas Sigel, ASC Interprétation :
Sam Rockwell, Drew Barrymore, George Clooney, Julia
Roberts... Montage :
Stephen Mirrione, ACE Musique :
Alex Wurman Décors :
James D.Bissell Production :
Andrew Lazar, en association avec Amy Minda Cohen
et Gym Hinderer Producteurs exécutifs
: Steven Soderbergh,
Rand Ravich, Bob Weinstein, Harvey Weinstein, Jon
Gordon, Stephen Evans, Far Shariat Consultant :
Chuck Barris Sortie :
11 juin 2003 Durée :
1h53 Année:
2003 Pays :
USA