Y a-t-il
eu des moments clefs dans ce très long tournage
de 4 ans, des paramètres qui ont évolué
?
Au tout départ,
nous avons récupéré un stock de pellicule inversible,
un véritable cadeau empoisonné... nous avons tourné
avec une heure et quart de rushes au cours desquels
le personnage du vieux s’est modelé. Au départ, il n’avait
pas de costume spécifique puis il y a eu le chapeau,
la chemise blanche, le costume noir... le personnage
s’est construit au fur et à mesure de nos prises. Mais
à la fin de ce temps de tournage très stimulant, nous
nous sommes rendu compte que la méthode adoptée, avec
le développement des négatifs, allait nous coûter une
fortune, que la qualité serait dégradée, que c’était
donc inexploitable... Nous avons donc tout jeté et tout
recommencé... C’était un peu une formation à l’utilisation
de la caméra...
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