Tout sur nos mères en 100 films...
Maman ! C’est le
premier cri qu’on pousse, un cri qui résonne parfois
tout au long d’une vie d’adulte. Ou d’une œuvre de cinéaste…
Combien d’inoubliables images de mères le cinéma
a-t-il ainsi projetées sur les écrans de nos
propres figures maternelles : Anna Magnani (Bellissima
de Visconti, 1951), Ingrid Bergman (Sonate
d’automne de Bergman, 1978), Jane Darwell
(Les
Raisins de la colère de Ford,
1940), Kinuyo Tanaka (La
Mère, Naruse, 1952) voire celle
d’Anthony Perkins (Psychose
d’Hitchcock, 1960) ?
N’importe quel (ex) enfant
vous le dira : rien n’est jamais simple avec les mères.
Leur absence est un drame (À
l’est d’Eden de Kazan, 1954), leur disparition
un mélodrame (L’Intendant
Sansho de Mizoguchi, 1954) et leur réapparition,
un psychodrame (Talons
aiguilles d’Almodovar, 1991, September
de Woody Allen, 1987)…
Aller à la rencontre de tous les plus grands personnages
de mères réunis à l’occasion de ce cycle
est donc une expérience dont on ne sort pas forcément
indemne : le matriarcat exacerbe à l’écran des
émotions souvent profondément enfouies. Combien
de personnages de fiction ont-ils une résonance aussi
complexe, aussi personnelle en chacun de nous ?
On finit par se demander quelle est la part de l’imagination
dans ces mères de celluloïd, fictions si incarnées.
Car loin des héroïnes intrépides, des princesses
inaccessibles, des espionnes énigmatiques et autres
vamps évanescentes peuplant nos cinématographies,
les plus inoubliables mères du cinéma ont toutes
une chose en commun.
Il y a toujours en elles un peu de notre propre mère.
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