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Tomu Uchida (c) D.R. RETROSPECTIVE
TOMU UCHIDA


Maison de la culture du Japon
25 juin au jeudi 11 juillet
Paris
 


" Tomu Uchida a cristallisé les passions sociales, politiques et artistiques d’une époque cruciale du Japon moderne, avec une vitalité et un amour du cinéma que l’on chercherait en vain dans le cinéma japonais actuel. Il était comme le dernier grand artisan d’un système de production et d’une conscience professionnelle scrupuleuse que l’on peut considérer comme disparus. Seuls ses personnages souvent hantés par leur passé, lui font écho dans ses films, dont beaucoup sont des jalons du cinéma dit classique. "
Max Tessier


La Maison de la culture du Japon propose une dizaine de films dont certains inédits de Tomu Uchida (1898-1970), pour mieux connaître ce maître quelque peu oublié.

Prodigieux cinéaste, moins connu qu’Ozu, Mizoguchi et Kurosawa, Uchida a pourtant lui aussi fortement contribué à l’édifice du 7ème art nippon. Avant-guerre, il est remarqué pour son esthétisme réaliste ; au milieu des années 50, il s’avère être le spécialiste incontesté d’œuvres grandioses et colorées telles ses fresques historiques et ses films de sabres. En 60, il tourne la vie de Miyamoto Musashi, l’une des adaptations les plus célèbres de l’œuvre romanesque de Eiji Yoshigawa, qui lui assura la prospérité.

Signalons la trilogie Le passage du grand Bouddha, certainement son chef-d’œuvre.

La filmographie de ce créateur prolixe (il a tourné une soixantaine de longs métrages), se confond avec l’histoire même du cinéma japonais, un parcours extraordinaire à (re) découvrir absolument.




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Tomu Uchida
 : Après une carrière d’acteur au cinéma et au théâtre, il entre à la Nikkatsu en 1926. Il est de la même génération que Kenji Mizoguchi et Teinnosuke Kinugasa. C’est un esprit aventurier à la recherche de " la vraie vie ". Peu avant la fin des hostilités en 1945, il part en Mandchourie, et reste en Chine après la capitulation japonaise comme conseiller pour le cinéma chinois post-révolutionnaire.

Revenu dans l’Archipel en 1953, il entre à la Tôei où il devient un spécialiste du jidai-geki (film d’époque). Il offrira au genre quelques-unes unes de ses meilleures réalisations (Miyamoto Musahi, Meurtre à Yoshiwara, La lance ensanglantée). Il réalise aussi des " chambara " (films de sabres), et s’illustre dans le " gendai-deki " (films contemporains).

Dans ses fresques historiques peuplées de samouraïs ou ses satires sociales, ses héros souvent traqués par leur passé évoluent dans des mises en scène précises et fouillées sous influence du théâtre kabuki : beauté gestuelle, violence, folie, naturalisme et démesure...




Maison de la culture du Japon à Paris

101 bis, quai Branly
75015 Paris
Metrio : Bir-Hakeim ou RER Champ de Mars
Salle : Grande salle niveau –3
Tél. : 01 4437 9500
Fax : 01 4437 9515
Site :
http://www.mcjp.asso.fr
Tarif unique pour chaque séance : 3 €