JONATHAN NOSSITER
Né en 1961 à Washington,
Jonathan Nossiter grandit entre la France, l'Italie, l'Inde,
l'Angleterre et la Grèce. Il étudie les Beaux-Arts
à Paris et à San Francisco, ainsi que le grec
ancien à Dartmouth College, dans le New Hampshire.
L'audace et l'éclectisme déterminent ses choix
artistiques de peintre, de metteur en scène de théâtre
et de réalisateur, dans une recherche incessante
de nouvelles expérimentations. Depuis le début
des années 80, le cinéma est devenu son champ
d'intervention privilégié, à travers
le documentaire, outil d'investigation aussi bien du réel
que de la création artistique. Il dresse des portraits
iconoclastes d'Arthur Penn dans Searching for Arthur et
du peintre italien Lorenzo Pezzatini dans Losing the Thread.
Il réalise en 1992 son premier long métrage,
Resident Alien, un documentaire proche de la fiction, portrait
de la vie bohème de Quentin Crisp, écrivain
britannique exilé à Manhattan. Ses deux longs
métrages de fiction, Sunday et Signs and Wonders
s'inscrivent dans la continuité de ces précédents
films, explorations du réel et de nos angoisses du
quotidien. L'art, c'est aussi pour lui l'art de vivre, sommelier,
il compose les cartes des vins des plus grands restaurants
de New York. Son prochain long métrage Mondovino
accomplira cette synthèse en nous conviant à
un voyage anthropologique dans l'univers viticole.
Filmographie
: Making Mischief (2001, cm, video) / Losing the
Thread (2000, mm, video, doc) / Montreal Trust
(2000, cm, video) / Signs and Wonders (1999) / Sympathy
for the Distributor (2000, cm, video) / Searching
for Arthur (1997, cm, video) coréalisation Arthur
Penn / Sunday (1997) / Resident Alien (1992)
/ Prometheus (1984, cm) / Oculis (1982, cm)
La sélection
Jonathan Nossiter : Resident Alien de Jonathan
Nossiter / Sunday de Jonathan Nossiter / Searching
for Arthur de Jonathan Nossiter / Signs and Wonders
de Jonathan Nossiter / Losing the Thread de Jonathan
Nossiter / Making Mischief de Jonathan Nossiter
VIVIAN OSTROVSKY
Née à New York, Vivian Ostrovsky
fait ses études secondaires à Rio de Janeiro,
puis s'intéresse à la psychologie et au cinéma
à la Sorbonne. Sa carrière de réalisatrice
débute en 1980, avec Carolyn 2. La danse devient
alors l'une de ses principales sources d'inspiration : M.
M in Motion retrace l'élaboration des chorégraphies
de Mathilde Monnier entre 1988 et 1992.
À travers ses films - qu'elle produit et monte elle-même
- transparaissent son grand esprit d'indépendance
et ce regard curieux, perspicace mais jamais blasé
qu'elle porte sur toutes choses. Plusieurs institutions
prestigieuses ont acheté ses films, comme le Centre
Georges-Pompidou et l'Israel Film Archives, la consacrant
ainsi comme une artiste plasticienne décisive. Son
nouveau film, Nikita Kino, dévoile un pan de son
histoire personnelle : ses voyages familiaux en URSS à
partir de 1960, date de la réouverture partielle
des frontières par Khrouchtchev.
Filmographie
: Copacabana Beach (1982) / Allers-venues
(1984) / USSA (1985) / Eat (1988) / Uta Makura
(Pillow Poems) (1995) / Public Domain (1996) / Americain
International Pictures (1998) / Work and Progress
(1999) / Nikita Kino (2002)
La sélection
Vivian Ostrovsky : Uta Makura de Vivian Ostrovsky
/ Nikita Kino de Vivian Ostrovsky / Copacabana
Beach de Vivian Ostrovsky / Eat de Vivian Ostrovsky
/ USSA de Vivian Ostrovsky / Allers-venues
de Vivian Ostrovsky / Public Domain de Vivian Ostrovsky
/ American International Pictures de Vivian Ostrovsky
/ Work and Progress de Vivian Ostrovsky
ROBERTA TORRE
Née à Milan en 1962, Roberta
Torre étudie tout d'abord la philosophie puis le
cinéma. Elle sort diplômée de l'école
de cinéma de Milan avec son premier court métrage,
Cronica. Elle s'installe à Palerme en 1990 ; fascinée
par cette ville, elle filme l'amour qu'elle lui porte à
travers des portraits d'hommes, de femmes, à mi-chemin
entre la fiction et le documentaire anthropologique. Elle
crée et coordonne un collectif d'artistes, "Anonyme
et indépendant". En 1997, son premier long métrage,
Tano da morire, film musical présenté au Festival
de Venise, connaît un grand succès public et
critique en Italie. Son second long, Sud Side Stori, en
2000, autre comédie musicale, est une fable sur l'immigration
en Italie aujourd'hui. Son dernier film, Angela, a été
présenté en 2002 à la Quinzaine des
Réalisateurs, à Cannes.
Filmographie
: Angela (2001) / Sud Side Stori (2000) /
Tano da morire (1997) / La vita a volo d'Angelo
(1996, cm, vidéo) / Ecuba (1996, cm, vidéo)
/ Verginella (1995, cm, vidéo) / Appunti
per un film su Tano (1995, cm, vidéo) / Spioni
(1995, cm, vidéo) / Angeli con la faccia storta
(1995, cm, vidéo) / Il cielo sotto Palermo
(1995, cm, vidéo) / Senti amor mio ? (1995,
cm, vidéo) / Le anime corte (1994, cm, vidéo)
/ Angelesse (1994, cm, vidéo) / Sentire
(1993, cm, vidéo) / Il teatro e una bestia nera
(1993, cm, vidéo) / Femmine folli (1993, cm,
vidéo) / Hanna Schygulla (1992, cm, vidéo)
/ Zia Enza e in partenza (1992, cm, vidéo)
/ Tempo da buttare (1991, cm, vidéo) / Cronica
(1988, cm, vidéo) / Il manuale (1988,
cm, vidéo) / Milano (1987, cm, vidéo)
La sélection
Roberta Torre : Angela de Roberta Torre /
Sud Side Stori de Roberta Torre / Mais qui a tué
Tano ? de Roberta Torre