25 ans ! Toute une génération
de spectateurs a défilé dans ce laps de temps
dans les salles du Festival du Film Italien de Villerupt.
Ils ont ri, vibré, pleuré au spectacle des centaines
de films présentés. Chefs-d'œuvre, longs métrages
produits dans l’année, grands classiques, films sortis
dans l’anonymat ou accompagnés de critiques dithyrambiques,
c’est toute l’expression de la créativité cinématographique
italienne qui s’est épanchée sur les écrans
de Villerupt.
Des milliers de cinéphiles, "accros" du Festival dès
sa création en 1976, sont venus chaque année
"aux nouvelles" pour se plonger dans cet univers unique d’un
cinéma reflétant l’évolution et les soubresauts
d’une société italienne en profonde mutation.
Cette génération avait 20 ans.
Ils continuent à venir par fidélité,
par amour et passion. Leur nombre croît chaque année,
et c'est le plus précieux des encouragements pour les
organisateurs.
La fidélité du public, c'est la légitimité
du Festival. C'est aussi sa récompense lorsque chaque
année, il faut surmonter mille et une difficultés,
convaincre les sceptiques, faire face aux défections
et aux défaillances, chercher des solutions financières
pour assurer la pérennité du Festival.
Mais chaque année, le miracle se renouvelle fin octobre.
Les lumières s’éteignent dans les salles, les
appareils de projection se mettent en marche pour 15 jours
de plaisirs et d'émotions.
Villerupt, bien dans ses toiles se met à vibrer. Et
cela fait 25 ans que ça dure...
ETTORE SCOLA
Pour ses 25 ans, le Festival du Film Italien de Villerupt
offre à ses spectateurs un véritable feu d’artifice
: une rétrospective en forme d’hommage à l’inépuisable
créativité des réalisateurs transalpins,
symbolisée cette année par Ettore Scola.
Des chefs-d'œuvre qui démontrent qu’en dépit
des augures annonçant à tout moment le début
de son agonie, le cinéma italien possède des
ressources extraordinaires.
Pour saluer la venue du grand metteur en scène, le
Festival propose de lui rendre hommage en projetant ses plus
grands films : La Terrasse (1980), La Nuit de Varennes (1982),
Le bal (1983), Splendor (1988), Quelle heure est-il ? (1989),
Concurrence déloyale (2001).
Ettore Scola rencontrera le public le samedi 26 octobre (à
22h30) après la projection de son dernier film : "Concurrence
déloyale" (Concorrenza Sleale) à 21h, salle
de l'Hôtel de Ville.
Ettore Scola en bref :
Metteur en scène de cinéma italien (Trevico,
Campanie, 1931). Diplômé en droit à l’université
de Rome. A partir de 1947, il est journaliste et collabore
comme écrivain et dessinateur à des revues humoristiques.
Il est également l’auteur de plus d’une cinquantaine
de scénarios. D'abord scénariste de comédies,
il tourna en 1964 son premier film, Parlons femmes,
où apparaît le regard caustique qu'il ne cessera
de porter sur les mœurs italiennes.
Extrait de la filmographie :
Concurrence
déloyale (2001) avec Diego Abantantuono,
Claude Rich
Le
Dîner (1998) avec Fanny Ardant, Corrado
Olmi
Le
Roman d'un jeune homme pauvre (1995) avec André
Dussollier, Alberto Sordi
Le
Voyage du capitaine Fracasse (1990) avec Vincent
Perez, Emmanuelle Béart
Splendor (1988) avec Marina
Vlady, Marcello Mastroianni
La
Famille (1986) avec Philippe Noiret,
Fanny Ardant
Macaroni (1985) avec Marcello
Mastroianni, Daria Nicolodi
Le
Bal (1983) César
du meilleur réalisateur en 1984
La
Nuit de Varennes (1982) avec Michel
Vitold, Pierre Malet
La Terrasse (1980) avec U. Tognazzi, M. Mastroianni,
J.-L. Trintignant
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