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KT4 (c) D.R. LES JEUDIS
CINÉMAS DIFFÉRENTS
DU COLLECTIF

IL SALTO MORTALE

de Sirgfried Breger

Jeudi 13 Février à 20 heures
Cinéma La Clef / Images d'ailleurs
Paris
 


Courez vite à travers la rue, n’étouffez pas votre Esprit – allez au cinématographe !
A. Biély, La Balance, 1907



Chaque film est un " tableau " énigmatique et animé, une zone zéro, faussement désordonnée reprenant à son compte l’espace d’un récit. Reconverti en explorateur du subjectif poétique, le spectateur renoue avec le doute et le questionnement perpétuel pour se livrer à l’expérience de la déstabilisation et accomplir un voyage sensible. Il confond ses certitudes et ses convictions pour admettre que le réel est affaire de moments, de mouvements, et d’émotions. Il s’agit d’un irrépressible besoin de passer de l’âme à " l’œuvre ", d’accomplir le salto mortale qui, à mieux dire, est un salto vitale, un bond libérateur. " On va au cinématographe, écrit Biély dès 1907, quand l’âme est couverte de bleus. C’est la consolation des grands pathétiques de la vie."


  Cendres (c) D.R.

CENDRES (Film / 16 mm / 29 min / 2001)

Un film sans acteur mais avec de grands hommes (Andréï Biély / Fiodor Dostoïevski / Johannes Hus) où le fil tranchant des cendres de Johannes Hus entrechoquent les " plans fixes sur les fantômes " de Dornach, Bâle, Constance et les blocs d’images organiques consumées, visant ainsi à s’opposer aux mouvements révoltés et lyriques de l’âme réduite à deux dimensions. " L’homme s’est pélliculisé… "

" […] et elle a brûlé mon corps ; et mon corps s’est embrasé ; il est devenu la brillante torche des passions les plus viles ; et puis – il s’est consumé ; à l’endroit où l’homme avait vécu, il n’est resté qu’une pincée de cendres froides ; le vent a soufflé : la cendre s’est envolée, s’est dispersée dans l’air. L’homme n’est plus. " Andréï Biély, Carnets d’un toqué


S.Pathétique (c) D.R.

S.PATHÉTIQUE (Vidéo / 26 min / 2000)

" Pathétique (adj.) : Qui provoque chez le spectateur une émotion forte, un sentiment violent ou passionné, le mettant en " symphonie " avec l’auteur ou les personnages. "

" La nuit, tout le monde dormait. Pauvres et riches. Intelligents et sots. Tous dormaient. Certains dormaient recroquevillés. D’autres la bouche ouverte. Certains paraissaient morts. Tous dormaient. Déjà le jour blanc cognait furieusement aux carreaux. C’était comme un appel aux épuisés. Pour qu’ils se remettent à jouer une vaine comédie. " Andreï Biely, Symphonie Dramatique


  KT/4  (c) D.R.

KT/4 (Vidéo / 19 min / 1999)

Epreuve d'un travail de peintre (Karen Tual) où je cherche à fixer non le sujet, mais seulement le point d’émergence du sujet, ce point qui sans le moindre arbitraire a été posé comme fondement du sujet, le spectateur ne verra défiler que les " moyens inadéquats " : fragments, allusions, efforts, recherches.

"L'enfant tout à coup aperçoit qu'il n'y a plus de but, que ses circuits errants et sa quête d'un but ne lui serviront de rien, que c'est tout au plus l'infini lui-même qui peut-être le but. L'enfant ne le pense pas, seulement elle répond par son action à la question jamais posée, elle se précipite dans l'étrangeté, elle se réfugie sur la route, elle s'enfuit le long de la route infinie qui s'allonge, elle perd la tête et elle n'est même pas capable de pleurer dans sa course éperdue, qui est comme une station entre les murailles immobiles de brume." Hermann Broch, Les somnambules






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Cinéaste
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Cinéma La Clef
21 Rue de la CLEF
75005 Paris
Entrée : 4 euros