Fermiere à montfaucon
France, 1968, 13’
Réalisation : Éric Rohmer
- Production : Les Films du Losange
Au bout de la D868, se trouve une belle vieille ferme construite
au carré selon l’architecture d’Ile de France. Monique Sendron,
l’agricultrice, est une maîtresse femme, ou du moins Rohmer
l’a voulue ainsi, passant au second plan le mari et les enfants.
Sous le regard attentif du réalisateur, Monique nous raconte
sa vie à la ferme et son implication au sein d’organisations
paysannes.
Le mas des oubells
France, 1991-2001, 77’
Réalisation : André Abet - Scénario :
André Abet d’après le roman de Ludovic Massé - Son :
Christian Ceilles ; Image : Christian Lacoste -
Montage : B. Vila - Musique : Daniel
Tosi - Interprètes : J. Iglésias,
R. Barrero, M. C. Bassou, M. Bassou, G. Jacquet, R. Payrot,
E. Quintana, S. Donnadieu, G. Belsolla…
Dans les années 20, Lucien Grégoire, après une vie militante
à Paris obtient un poste d’instituteur dans le petit village
de Montalbère. « Je forgerai des âmes se répète-t-il… »
Son intégration est difficile et de plus, il tente de faire
entrer dans le monde du savoir un jeune enfant défiguré par
une marque sur le visage et dont la rumeur villageoise dit qu’il
est le fruit d’accouplements contre-nature. Lucien Grégoire
fera tout pour intégrer le Jacquou qui fera l’apprentissage
de la joie en commun, une lente transformation s’opèrera en
lui. Intégration, différence, lutte contre l’obscurantisme,
cette histoire écrite il y a 70 ans reste d’actualité par les
problèmes humains qu’elle aborde.
Laissés pour compte
France, 1973, coul, 23’
Réalisation : Jacques Doillon
Rosalie monologue sur l’incommunicabilité. Dans sa ferme, elle
repasse. Une pièce unique pour vivre. Quarante ans de vie, pas
de voyages, l’enfermement, la solitude. Le film, tout en demi-tons,
suit la vie quotidienne pour nous montrer, avec respect, l’amertume
profonde des individus, le découragement, la résignation des
exclus du développement économique…
Les demi-jours
France, 1973, coul, 26’
Réalisation : Jacques Doillon
Doillon fait un portrait attachant des célibataires dans les
régions montagneuses de la Drôme. Tant que les moyens traditionnels
sont maintenus pour l’élevage et l’entretien de la forêt, il
reste du travail. L’agriculture précaire, l’avenir incertain
entretiennent ces hommes dans un état de résignation et de sacrifice
; un choix entre garder leur terre et être condamnés à la solitude
ou partir. Une réalité toujours d’actualité.
La terre du vieil homme
France, 1996, coul. 56’
Réalisation : Guillaume Mazeline - Image :
Georges de Genevraye - Son : Frédéric
de Ravignan, Benoît Hillebrant - Montage :
Vincent Lévy
Zé Luis arrive au terme de sa vie. Une vie bien remplie, qu’il
a menée dans la lignée de celle de ses aïeux. Dans cette campagne
perdue du nord-est du Portugal, le travail a toujours été
le même. Rien ne le prédisposait au désarroi qu’il connaît
aujourd’hui. En effet, ses enfants ne vont pas prendre le
relais, ils sont tous partis vers la ville. Il a beau se dire
que l’émigration fut une bonne chose pour ceux qui sont partis,
et ceux qui sont restés, il se sent tout de même bien seul,
abandonné…
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