Expositions -
Costumes mythiques du cinéma -
Salle des Illustres – Hôtel
de Ville
Si l’habit ne fait pas le moine, il peut faire un film. Ou du
moins grandement contribuer à sa réussite. Que serait Angélique
sans sa robe de princesse ? Belphégor sans son masque ? Amélie
sans sa tenue d’ingénue montmartroise ? Le costume signe le
mythe…
À Toulouse le temps du FIMO, dans la magnifique Salle des Illustres
de l’Hôtel de Ville, toulousains et festivaliers pourront admirer
15 costumes originaux issus du patrimoine international. Un
hommage sera rendu au film “ Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre
” d’Alain Chabat, César 2003 des meilleurs costumes, avec la
présentation de plusieurs costumes (dont la robe de Cléopâtre
portée par Monica Belluci) et d’éléments de décor.
L’ensemble de ces pièces proviennent de la collection de l’association
Ciné Costum’. Créée par Romain Leray et Didier Jovenet en 1995,
elle préserve et enrichit une collection unique constituée de
costumes, de maquettes et d’accessoires qui ont marqué l’histoire
du cinéma français, européen et américain.
Hommage à Jacques Fonteray -
Chapelle des Carmélites
Une exposition de 30 maquettes originales de costumes retrace
la carrière ce grand créateur français. En point d’orgue, la
guêpière mythique que portait Alice Sapritch dans « La Folie
des Grandeurs » ! Exposition gratuite ouverte au public du 17
au 22 juin de 9h30 à 12h30 et de 14h à 18h.
Photographies de tournage -
Théâtre de la Cité – Cour Henri IV
En partenariat avec le magazine Première, deux expositions de
photographies de tournage de films récents.
Si la photographie de plateau illustre très précisément le film,
y compris des scènes éventuellement coupées au montage, la photographie
de tournage est, elle, d’une toute autre nature. Prise au cours
du tournage, elle présente l'équipe en activité : techniciens,
acteurs, réalisateur… Le photographe et son appareil mettent
alors en images une histoire bien différente de celle du film
: celle d’une équipe, celle d’une œuvre en devenir.
1992, ou la (re-) découverte du storyboard
en France -
Fondation Bemberg
Au début des années 90, une nouvelle génération de réalisateurs
remet le storyboard au goût du jour. Dans le cadre prestigieux
de l’Hôtel d’Assézat, cette exposition leur rend hommage. En
partenariat avec le magazine Storyboard et l’Association Nationale
des Storyboardeurs Français.
À la fin des années 60, la consécration du cinéma d’auteur enterre
“ la qualité à la française ” et avec elle toute une armée des
ombres, celle des techniciens de studio. Sur la longue liste
des disparus, figurent bien sur les dessinateurs de storyboards.
C’est le début d’une longue traversée du désert…
Au début des années 90, le monde change, son cinéma aussi.
La Nouvelle Vague se retire, et une nouvelle galaxie, dont
les dignes représentants ont pour nom Beineix, Annaud, ou
Besson, imprégnée d’une culture de l’image fondée sur “ la
nostalgie des beaux effets d’autrefois, lui succède. C’est
l’avènement de ce que Jean-Claude Biette appellera dans sa
Poétique des auteurs “ la calligraphie cinématographique ”,
démarche artistique où le soin que les metteurs en scène apportent
à leurs œuvres induit immanquablement un recours au storyboard.
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