Les fastes de la 25ème édition du Festival du Film italien de Villerupt en 2002 ont engendré une nouvelle dynamique. La manifestation s’est affirmée depuis quelques années par la qualité de sa programmation. Le Festival est reconnu partout et bénéficie d’une cote de sympathie indéniable en Italie. Les réalisateurs, les artistes n’hésitent pas à se déplacer en Lorraine ( Etorre Scola en 2002 ). L’assise du public s’élargit. Aux connaisseurs, cinéphiles, amateurs éclairés, est venue s’ajouter une clientèle populaire, ouverte, réceptive. Le Festival est incontestablement installé dans une logique de durée. Il n’hésite pas à quitter le berceau historique de Villerupt et va de plus en plus loin témoigner du dynamisme et de la créativité du cinéma italien. De petits villages le reçoivent, mais aussi des cités à forte tradition industrielle, toutes proches, aussi bien en France qu’au Luxembourg où un beau partenariat s’approfondit d’année en année. Mais Villerupt reste plus que jamais bien ancré sur son terroir, attaché à ses racines, à son histoire. Dans un monde globalisé, il délivre chaque année un message de fidélité à ses origines. Et c’est peut-être cela qui le rend si précieux.

Pour cette 26ème édition, c’est la Sicile qui est à l’honneur.

La richesse et la qualité des films récents, ont donné aux organisateurs l’envie de mieux faire connaître au public français une production originale, et d’explorer la vie sur l’île à travers le 7ème art.


La Sicile et le cinéma

Non, le cinéma sicilien ne se limite pas à la mafia ! Si l’on associe trop souvent la grande île et la « Pieuvre », ce serait faire injure aux Siciliens d’y limiter les richesses du 7ème Art. La comédienne Tiziana Lodato, déjà membre du jury en 2002 pour la 25ème édition, sera la marraine de cet hommage du FFI au cinéma sicilien.

Cette rétrospective comprend 15 à 20 films parmi les plus caractéristiques.