Mardi 6 avril
Grand show Giraudeau :1
(enfin !), Films visionnés :4 (dernier jour oblige !),
Personnalités sous mon charme : toutes celles présentes
à cérémonie de clôture, tasses de cafés offertes : 1(ai
décidé de me remettre à l’eau !), copinage avec attaché
de presse : excellent! Horoscope idyllique.
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9.00 - Retrouve
pour la dernière fois le chemin du festival. Mais suis comme
Lagerfeld, n’aime pas nostalgie. Patiente avant que la séance
des Destinées sentimentales avec Charles Berling et
Emmanuelle Béart, commence.
A côté de moi retrouve mes copains festivaliers, dont
quelques uns me semblent quand même délicieusement fous. Un
tape du pied toutes les 5 secondes. Un autre ricane quand
ce n’est pas drôle. Une autre a semble-t-il la tuberculose
en phase terminale tellement toux impressionnante. Adore film
d’Assayas pour ses décors, ses costumes et ses personnages
étriqués.
12.30 - M’arme d’un sandwich
et entre dans salle où Hollow City est projeté. Un
des plus beaux films de la compétition. Suis touchée par belle
émotion que semble ressentir la réalisatrice angolaise, venue
rencontrer son public. Clairement un de mes films coups de
cœur.
15.30 - Poireaute gentiment
avec copine festival. En attendant arrivée imminente Charles
Berling, imagine créer nouveau festival de cinéma dans un
château de la Loire sur films cape et d’épée ! Imagine
déjà le jury : Vincent Pérez (qui adore les épées), Guillaume
Canet (qui adore les capes)…
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16.30 - Berling
entre dans la salle où est diffusée Comment j’ai tué mon
père, pour suivre le dernier quart d’heure du film. Assiste
à la rencontre avec ce comédien qui porte aujourd’hui une
drôle de crinière sur la tête, parle beaucoup avec les mains
(signe d’enthousiasme). Un monsieur dans la salle râle parce
qu’on ne parle toujours pas du film qui vient d’être projeté.
« Vous avez une question à poser, monsieur »,
demande poliment Berling . « Non mais j’aimerais
bien qu’on parle un peu de cinéma ici ! » réclame
intéressé culotté. Pose ma question à mon tour qui semble
intriguer Berling.
18.30 - Visionne Scènes
de Crimes où Berling officie avec l’ami Dussollier.
19.45 - Viens de me trouver
une place dans salle où cérémonie clôture doit avoir lieu.
Derrière moi, Giraudeau prépare avec ses copains jurés (je
parle du Jury, of course !) le déroulement de la cérémonie :
« Bon, toi tu diras ça, toi tu viendras par là, etc… »
La salle se remplit de VIP, d’équipes du film, de photographes.
La tension monte à El Paso. Soudain, l’écran s’illumine et
la musique du festival est lancée.
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Un brin protocolaire, les prix et discours
se suivent et se ressemblent pas mal jusqu’au grand show Giraudeau :
« Mesdames, Messieurs les journalistes, prenez tout
de suite un stylo et un papier, voici un texte assez édifiant
que j’ai fredonné pendant la cérémonie d’ouverture :
« Tintobin (contraction de Tiens-Toi Bien) sinon va galouper,
si tu ne tintobin pas, tu cheux dans la paille (du verbe choir).
Répétition : Tintobin sinon va galouper (license poétique),
si tu ne te tins pas tu cheux dans le fumier. Point »
Viens soudain de comprendre que Bernard m’a envoyé message
codé suite à ma demande interview. Manque simplement bon décodeur.
Problématique.
Au final, Hypnotic ressort grand vainqueur de cette
curieuse cérémonie où les hommes politiques comme les vedettes
de cinéma ont fait consciencieusement ce qu’ils savent le
mieux faire : la roue, pardi !
23.00 - Festival
officiellement terminé. Journal de bord officiellement terminé.
Vais officiellement me coucher.