Second album solo de Matt
Eliott, qui au détour de side projects comme Crescent,
Movietone ou bien encore Amp est devenu le gourou de Bristol.
Ghost se révèle être un disque
à haute teneur cinématographique En effet, les
images suggérées par ce disque sont renversantes;
la puissance émotionnelle, que cela soit par les breakbeats
affolés sur fond de voix arabisantes de what to
do but cry? ; la pesanteur atmosphérique de The
star's gone out ou bien encore la beauté étrange
de cette onde de sons inconnus Donald Crowhurst sont
à mettre en parallèle avec les films d'un David
Lynch par exemple.
Enregistré sur un simple 4 pistes, ce disque est un
joyau brut qui ravira les plus téméraires avides
d’expériences sensorielles fortes. On ne ressort pas
indemne de ces 7 titres sans réelle influence musicale
claire. A l'identité volatile, le voyage procuré
par ce disque est indispensable à tout cinéphile
à l'imaginaire surdéveloppé.
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