SYNOPSIS - L'OEIL DU DIABLE
: Un orgelet pousse dans l’œil de Satan dès qu’une jeune
fille est chaste. Il envoie donc Don Juan sur Terre en lui ordonnant
de séduire Britt-Marie, la fille d’un pasteur. Mais les
manières de la jeune fille déroutent Don Juan
qui ne sait plus comment la faire succomber.
SYNOPSIS - SOURIRES D'UNE NUIT
D'ETE : Au cours d'une longue
et folle nuit de la saint Jean, des couples se cherchent, se
trouvent, s'échangent, se reprennent... La mort plane
sur cette comédie du bonheur. Elle s'esquive néanmoins
en laissant le dernier mot à un couple de domestiques
qui chantent et proclament les délices de l'amour simple. |
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UN DIABLE DANS LE PLACARD
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La collection Les films
de ma vie nous propose de (re)découvrir l’œuvre
d’Ingmar Bergman (de façon partielle malheureusement).
Proposition d’autant plus intéressante qu’elle nous
permet de voir deux films pour le prix d’un, en l'occurrence
Sourires d’une nuit d’été et L’œil
du Diable, judicieusement réunis sur un même
DVD. Tous deux partagent un humour que l’on n’imaginait pas
à la vue d’autres opus plus connus du réalisateur.
Mais ne nous y trompons pas, car le regard de Bergman sur
le thème " les femmes et l’amour "
(ou tout simplement " les femmes et les hommes),
est tout de même teinté d’ironie, voire de mélancolie,
en tous cas de tendresse, bien que le destin de ses protagonistes
ne soit pas toujours des plus heureux. Bergman fait triompher
l’amour, quoi qu’il arrive, et ses personnages, suite à
moult dérives sensuelles, ouvrent les yeux, mais pas
toujours pour le meilleur… Qui eut cru que Don Juan tomberait
amoureux et se lamenterait au fin fond des enfers pour l’éternité ?
En prenant pour thème
l’amour (sous toutes ses formes), Bergman en profite pour
attaquer quelques institutions politiques et sociales par
le biais de l’ironie, voire du cynisme : les bourgeois
et les aristocrates, la religion avec l’apparition du Diable
en personne (le Diable existe bien à l’écran,
mais de Dieu, nous n’en verrons point, il n’en est d’ailleurs
presque pas question…). Tous sont caricaturaux, et beaucoup
sont des hommes… Les seuls personnages épargnés
sont des jeunes femmes, dont la pureté est bien évidemment
symbolisée par la virginité, qui, plus que celle
du corps, est bien celle des sentiments : la femme qui
triomphe de Don Juan a les traits blonds et juvéniles
de Bibi Andersson : celle qui connaît l’amour total.
Sourires d’une nuit d’été
n’est pas sans nous rappeler les comédies shakespeariennes
Beaucoup de bruit pour rien et Songe d’une nuit
d’été. Bergman teinte la légèreté
du vaudeville avec la gravité d’un questionnement essentiel
et sans réponse : Qu’est-ce qu’être un homme
ou une femme ? L’optimisme et la gaieté de ces
deux films qui étudient les jeux et les calculs de
l’amour (et par-là même le jeu du comédien
et le travail du metteur en scène) cachent une tristesse
silencieuse et paisible, car " rien n’est trop cruel
pour ceux qui aiment ".
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Titre : Sourires d’une nuit d’été
Acteurs :
Ulla Jacobson, Gunnar Björnstrand, Eva Dahlbeck
Année :
1955
Durée :
1H45
Titre : L’œil du Diable
Acteurs
: Jarl Kulle, Bibi Andersson, Stig Jarrel
Année
: 1960
Durée
: 1H24
Réalisation :
Ingmar Bergman
Editeur :
Opening
Collection :
Films De Ma Vie
Public légal :
tous publics
Langue 1 :
suédois
Encodage 1 :
stéréo
Sous-titrage 1 :
français
Format image :
4/3 format respecté 1.33
Support :
double face simple couche
Qualité :
Stéréo, noir et blanc
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