Synopsis : 1943,
pendant la deuxième Guerre mondiale, le colonel anglais
Nicholson (Alec Guinness), et ses hommes sont faits prisonniers
par l'armée japonaise et conduits dans un camp perdu
dans la jungle birmane. Le colonel Saito (Sessue Hayakawa),
commandant du camp, veut faire construire par les prisonniers
un pont ferroviaire, stratégique pour l’armée
Japonaise, sur la rivière Kwaï. Tandis que les
plus rebelles d'entre eux échafaudent en secret un
plan de sabotage, leur supérieur, le colonel Nicholson
ordonne à sa troupe de faire du bon travail pour montrer
son sens de la discipline au colonel japonais qui dirige le
camp.
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Le Pont de la rivière kwaï, réalisé
par David Lean, est une adaptation du roman français
de Pierre Boulle par les scénaristes Michael Wilson
et Carl Foreman. Ce film, dont la bande originale a marqué
les esprits de tous les cinéphiles, fut récompensé
par sept oscars dont ceux du meilleur film, réalisateur
et scénario ainsi que du meilleur acteur pour Alec
Guinness.
Pour construire le fameux pont (cent trente mètres
de long pour vingt-huit de hauteur), décor principal
du film, il a fallu pas moins de huit mois de travail, des
milliers d’arbres transportés par des éléphants
sur des routes difficilement praticables. Tout ça pour
le détruire ensuite lors d’une scène de quelques
secondes, au moyen de mille tonnes de dynamite. Le résultat
est fantastique. Mais il aurait pu ne jamais voir le jour.
Sur le tournage du film, alors qu’une seule prise était
prévue pour la scène finale, grâce à
la mise en place d’une demi-douzaine de caméras, un
des cameramen avait oublié de prévenir qu’il
était abrité de l’explosion. Sam Spiegel, le
producteur, soucieux de ne pas mettre le cadreur en péril,
n’a pas donné l’ordre d’enclencher le système
de mise à feu du pont, prenant le risque que le passage
du train fasse partir en fumée la scène. Le
pont a tenu bon jusqu'à l’explosion finale. Le contraire
aurait été un désastre pour la production.
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Le réalisateur
du film, David Lean, à qui l’on doit Le Docteur
Jivago et Lawrence d'Arabie, n’est pas ce qu’on
peut appeler un réalisateur de film intimiste. Mais,
tout en mettant en scène cette grosse production avec
brio, il est arrivé à donner chair à
la confrontation des colonels Nicholson et Saito en laissant
les acteurs (Alec Guinness, William Holden, Jack Hawkins et
Sessue Hayakawa) au premier plan. Il a ainsi fait de ce film,
qui ne vieillit pas, une œuvre superbe sur la folie meurtrière
engendrée par l’orgueil d’un militaire.
BONUS
: On peut trouver joints au film les cartes et stratégies
militaires qui permettent de mieux le comprendre et de le
replacer dans le contexte historique et géographique,
ainsi qu’un jeu très bien fait Le sabotage du pont.
On peut aussi, afin d’en apprécier toute sa valeur,
écouter la bande originale du film sur une piste isolée.
En cas d’acquisition de la version collector, vous pourrez
voir, sur le second DVD, le documentaire The making of
the bridge of the river Kwaï" (VOST - 55 mn), un
documentaire d'époque présenté par William
Holden (VOST), le documentaire Rise & fall of a jungle
giant (VOST) ; l'interview de John Milius (VOST)
ainsi que les classiques filmographies, affiches, photos et
supports multimédia (économiseur d'écran
& liens internet) sans oublier la bande-annonce (VOST).
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La collection développée par les
Editions Atlas
est uniquement en vente chez les marchands de
journaux, ou par correspondance, via les bons
de commandes dans divers magazines. Vous pouvez
aussi les commander en passant par le site Internet
de l’éditeur.
Pour commander
la collection : http://www.editionsatlas.fr
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Titre :
Le pont de la rivière Kwaï
Réalisateur :
David Lean
Acteurs :
Alec Guinness, William Holden, Jack Hawkins, Sessue
Hayakawa
Edition :
Tristar / Atlas
Public légal :
tous publics
Durée :
156 minutes
Zone :
2
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