Synopsis :
Avec l’étonnant succès d’Easy Rider, film de
bikers à petit budget, en 1969, un Nouvel Hollywood
est né. Une génération de jeunes metteurs
en scène, nommés Coppola, Scorcese, Lucas, Spielberg,
s’est engouffrée dans la faille et a commencé
à tourner avec des acteurs encore inconnus, Robert
de Niro, Al Pacino ou encore Jack Nicholson. En quelques années
ils sont devenus les nouveaux nababs d’Hollywood et ont réalisé
des films tels que Le Parrain, Taxi Driver, Les Dents de la
mer, L’Exorciste ou Chinatown. C’est l’épopée
de ces jeunes loups de la génération "
sex, drugs et Rock’n Roll " que retrace cet ouvrage en
suivant, au quotidien, la genèse de leurs films et
leurs luttes contre l’establishment.
Nous voyons évoluer ici toutes ces grandes figures
du cinéma sous un jour totalement inédit, dans
un monde ou l’art, l’argent et la drogue ont donné
libre cours aux excès les plus extravagants et les
plus inattendus. À partir de centaines d’heures d’entretiens
avec les protagonistes eux-mêmes, avec les producteurs,
les agents, les scénaristes, les amis, les épouses
ou les maîtresses, cet ouvrage nous offre le portrait
sauvage du dernier grand âge d’or d’Hollywood.
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Regorgeant autant
de détails croustillants que de réelles anecdotes
de tournage, Le Nouvel Hollywood est le livre symbole
d’une culture aujourd’hui dépassée, avec ce
qu’elle comportait de rêves et d’utopies… Et c’est au
travers des fabuleux destins de ces golden boys d’Hollywood
que Biskind nous propose de faire ce voyage. L’auteur de ce
livre n’est autre que l’ex-rédacteur en chef de Première,
version US… Un amoureux du cinéma, donc !
Une des choses qui saute aux yeux en lisant le livre, c’est
le parti pris de Biskind en faveur des artistes et au détriment
des producteurs, voire même de certains acteurs… Lorsqu’il
évoque les difficultés de Lucas, Coppola ou
Spielberg à se faire accepter, il n’hésite pas
à nous les présenter comme des êtres faibles,
victimes d’un système dont les dirigeants sont avides
d’argent… Tout cela pour nous montrer, à nous actuels
lecteurs et éternels spectateurs, que le cinéma
ne se fabrique pas dans des bureaux avec des billets verts
mais avec son cerveau et surtout son cœur. Ce qui paraît
aujourd’hui évident ne l’était à l’époque
que pour ces Américains, admirateurs de la nouvelle
vague française, et qui privilégiaient l’art
avant tout. Biskind montre bien comment ces cinéastes
ont dû subir la loi du marché et se résigner
à faire des films de commande pour les grands studios
hollywoodiens tels que la Fox ou la Warner, avant de pouvoir
faire ensuite ce qu’ils voulaient...
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