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Le Nouvel Hollywood (c) D.R. LIVRE

Le Nouvel Hollywood
de Peter Biskind
Par Gweltaz CAOUISSIN


Synopsis : Avec l’étonnant succès d’Easy Rider, film de bikers à petit budget, en 1969, un Nouvel Hollywood est né. Une génération de jeunes metteurs en scène, nommés Coppola, Scorcese, Lucas, Spielberg, s’est engouffrée dans la faille et a commencé à tourner avec des acteurs encore inconnus, Robert de Niro, Al Pacino ou encore Jack Nicholson. En quelques années ils sont devenus les nouveaux nababs d’Hollywood et ont réalisé des films tels que Le Parrain, Taxi Driver, Les Dents de la mer, L’Exorciste ou Chinatown. C’est l’épopée de ces jeunes loups de la génération " sex, drugs et Rock’n Roll " que retrace cet ouvrage en suivant, au quotidien, la genèse de leurs films et leurs luttes contre l’establishment.

Nous voyons évoluer ici toutes ces grandes figures du cinéma sous un jour totalement inédit, dans un monde ou l’art, l’argent et la drogue ont donné libre cours aux excès les plus extravagants et les plus inattendus. À partir de centaines d’heures d’entretiens avec les protagonistes eux-mêmes, avec les producteurs, les agents, les scénaristes, les amis, les épouses ou les maîtresses, cet ouvrage nous offre le portrait sauvage du dernier grand âge d’or d’Hollywood.


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  Georges Lucas (c) D.R.

Regorgeant autant de détails croustillants que de réelles anecdotes de tournage, Le Nouvel Hollywood est le livre symbole d’une culture aujourd’hui dépassée, avec ce qu’elle comportait de rêves et d’utopies… Et c’est au travers des fabuleux destins de ces golden boys d’Hollywood que Biskind nous propose de faire ce voyage. L’auteur de ce livre n’est autre que l’ex-rédacteur en chef de Première, version US… Un amoureux du cinéma, donc !

Une des choses qui saute aux yeux en lisant le livre, c’est le parti pris de Biskind en faveur des artistes et au détriment des producteurs, voire même de certains acteurs… Lorsqu’il évoque les difficultés de Lucas, Coppola ou Spielberg à se faire accepter, il n’hésite pas à nous les présenter comme des êtres faibles, victimes d’un système dont les dirigeants sont avides d’argent… Tout cela pour nous montrer, à nous actuels lecteurs et éternels spectateurs, que le cinéma ne se fabrique pas dans des bureaux avec des billets verts mais avec son cerveau et surtout son cœur. Ce qui paraît aujourd’hui évident ne l’était à l’époque que pour ces Américains, admirateurs de la nouvelle vague française, et qui privilégiaient l’art avant tout. Biskind montre bien comment ces cinéastes ont dû subir la loi du marché et se résigner à faire des films de commande pour les grands studios hollywoodiens tels que la Fox ou la Warner, avant de pouvoir faire ensuite ce qu’ils voulaient...