Synopsis :
Découvrez dans ce premier numéro 16 courts métrages
rarissimes jamais édités en vidéo, qui
vous feront traverser avec bonheur 50 ans de cinéma
!
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Retour de Flamme
a fêté ses dix ans en novembre 2002 au Trianon.
Produit par la société Lobster et ses valeureux
chevaliers de la cinéphilie (Serge Bromberg, Eric Lange,
Sylvie Georgiadès, pour ne citer qu’eux), ce spectacle,
rassemblant à chaque fois une dizaine de courts-métrages
rares et restaurés (des films anciens tournés
sur pellicule inflammable), né en octobre 1992 au Passage
du Nord Ouest à Paris, n’a cessé de rencontrer
un public enthousiaste et fidèle (70 représentations
en 10 ans dans toute la France !). Pour son anniversaire,
on a pu voir au Trianon quelques bijoux splendides (un film
inédit de Chaplin (The Bond) tourné pour
soutenir l’emprunt d’Etat lancé par le président
américain Wilson afin de soutenir l’effort de guerre,
ou encore une publicité mettant en scène Michel
Simon en clochard, trois ans après son rôle dans
Boudu) et surtout une étonnante version inédite
du Voyage dans la lune de Méliès…en couleurs !
Ces dix années
d’existence entraînent décidément un lot
impressionnant de nouveautés s’apparentant à
de beaux cadeaux : après Retour de Flamme
le spectacle, voici donc Retour de Flamme, l’émission
de télévision (une fois par mois sur Ciné
Classic) qui décline la même formule (on y retrouve
des films éclectiques vus lors des spectacles, tous
présentés par Serge Bromberg), puis Retour
de Flamme le DVD ! Ce premier numéro d’une
collection qui s’annonce passionnante comprend seize courts-métrages
extrêmement rares. Les fidèles des programmations
Lobster y retrouveront quelques-uns de ces films qu’ils appellent
déjà entre eux des classiques : Un monsieur
qui a mangé du taureau par exemple, ou la recréation
hilarante d’un film tourné à l’époque
du muet par le chansonnier Betove dont le délire verbal
est assez inimitable ! Dans un autre genre, Titanic
est une visite aussi extraordinaire qu’émouvante dans
le véritable paquebot, quelque temps avant son naufrage.
Lorsque E.J Smith, le capitaine, nous montre le " téléphone
de secours à utiliser en cas de tempête ",
on ne peut s’empêcher d’avoir un rire nerveux devant
la fonction dérisoire de l’objet !
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