SYNOPSIS :
Après la mort de son grand-père adoptif Tibère, empereur de
Rome (Peter O’Toole), le jeune Caligula (Malcolm McDowell) s’empare
du pouvoir. Son attitude magnanime lui acquiert au début le
soutien des sénateurs. Mais peu à peu, dévoré par l’aliénation
du pouvoir absolu, il va développer une personnalité cruelle,
sanguinaire et perverse…
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Avec les nombreuses polémiques
qu’il a provoquées et les rumeurs qu’il a engendrées, Caligula
est un film événement qui a marqué toute une génération
de cinéphiles. Aujourd’hui, il est réédité dans deux éditions
: une « soft », sortie au cinéma sous une interdiction
aux moins de seize ans ; une « hard », remasterisée
et carrément interdite aux mineurs. Après vérification, qu’en
dire ? pétard mouillé ou chef-d’œuvre d’audace ?
Aucun des deux : Caligula est un film explosif qui
se suffit à lui-même.
TU SERAS UNE ORDURE, MON FILS
!
Caligula retrace le règne furtif mais
intense d’un empereur romain cinglé qui, après avoir reçu
les pleins pouvoirs du Sénat, devient un despote menant une
vie de débauche : il assassine son père, oblige les femmes
desdits sénateurs à se prostituer, ne cache pas son amour
incestueux pour sa sœur Drusilla, veut que son cheval soit
nommé Consul… Oui, mais voilà : à force de multiplier les
folies, notre Caligula va s’attirer la haine de tout le peuple,
qui va se rebeller et fomenter un complot particulièrement
sordide à son égard… Caligula est, comme la phrase
écrite en exergue nous l’indique, « la superproduction
la plus scandaleuse de l’histoire du cinéma ». S’il a
autant marqué les esprits, c’est probablement à cause de (ou
grâce à) ses nombreuses scènes d’orgie qui montraient crûment
et avec réalisme à quoi ressemblait la décadence romaine.
Ce qui différencie la version « moins de seize ans »
de celle pour adultes, ce sont les plans pornos qui ont été
tournés à l’époque, mais mais rajoutés seulement plus tard
par Bob Guccione et Giancarlo Lui ; le premier se souvenant
d’ailleurs très bien des conditions dantesques du tournage
(un bonus du DVD lui est d’ailleurs consacré). Le découpage
n’est cependant pas bien effectué et les coupes sont visibles.
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