SYNOPSIS - La BOMBE
: 1967, La guerre froide. Peter Watkins imagine que par suite
d'incidents à Berlin, l'escalade dans les " ripostes "
entre les deux puissances aboutit à une attaque atomique russe
sur l'Angleterre. Les milliers de victimes, la ridicule insuffisance
des mesures de protection prévues pour les civils, la détresse
des survivants, le retour à la barbarie face à la pénurie, tout
est montré dans le style des actualités, en s'appuyant sur ce
qui s'était passé à Nagasaki et Hiroshima.
SYNOPSIS - CULLODEN :
Ecosse 1746, Les soldats anglais affrontent les paysans fatigués,
mal armés, des clans des Highlands. La bataille tourne au massacre,
plus de 1000 écossais sont tués, au moins autant seront abattus
pendant la chasse à l'homme qui suit. La culture des clans s'est
effondrée pour toujours... |
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Né en Angleterre en 1935,
Peter Watkins commence sa carrière cinématographique dans
les années 60 en réalisant une série de films pacifistes :
The Diary of an Unknown Soldier (1959) et The forgotten
faces (1960). 1963 marque pour lui son engagement à la
BBC comme assistant de production, le début d’une grande carrière
internationale et le point de départ d’un conflit sans fin
entre Watkins et les médias.
Réalisé en 1965, et basé
sur des faits réels comme les bombardements de Dresde, Hambourg,
Nagasaki et Hiroshima, The War Game (La Bombe) anticipe
les effets d’une attaque nucléaire sur la ville de Londres
et met en évidence la désinformation du gouvernement, ainsi
que l’inégalité des chances entre toutes les couches de la
population.
Et le cauchemar de se dérouler
sous nos yeux : l’alerte qui retentit, le bombardement
et une vague de chaleur meurtrière qui parcourt les rues et
traverse les murs, brûlant les yeux et la peau de tous.
Certains ont pu se réfugier
dans des abris qu’ils ont eu les moyens de construire. Parce
qu’on le leur avait dit, ils pensent qu’un mince filet de
plastique et quelques tonnes de sable vont les empêcher de
voir mourir leurs proches sous leurs yeux.
Et puis même en cas de survie,
la nourriture se fait rare et seuls sont récompensés ceux
qui maintiennent l’ordre si fragile face aux populations désespérées,
ceux qui mourront de toute façon demain, pourris de l’intérieur
par les radiations auxquelles personne ne les avaient présentées.
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