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La Dame du vendredi (c) D.R. DVD

La Dame du vendredi
d’Howard Hawks
Par François JUSTAMAND


SYNOPSIS - Walter Burns (Cary Grant) est le rédacteur en chef d’un quotidien qui veut envoyer sa journaliste vedette, et accessoirement ex-femme, Hildy Johnson (Rosalind Russel), interviewer un condamné à mort. Hélas pour lui, elle a décidé de plaquer cet univers superficiel où les reporters sont tous des hommes, pour vivre à la campagne avec son futur mari Bruce Baldwin (Ralph Bellamy). Evidemment, tout ne se passe pas comme prévu ...


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  Soupçons (c) D.R.

A savoir : ce film, pour des raisons de droits, ne sera finalement pas exploité par Les Editions Montparnasse, du moins pour le moment. Les amateurs de Katharine Hepburn, Cary Grant et Howard Hawks devront donc patienter pour voir ce film classé parmi les 100 meilleurs de tous les temps par l’Americain Film Institue. En espérant que ce film sorte un jour…


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Toujours dans leur exploration de l’âge d’or du cinéma hollywoodien, Les Editions Montparnasse et Les Cahiers du Cinéma présentent La Dame du vendredi (1940) en édition « DVD Collector », leur troisième Cary Grant après L’Impossible monsieur Bébé et Soupçons. Ils nous promettent déjà que d’autres films avec le sémillant acteur restent encore à venir... (voir interview)

La Dame du vendredi (c) D.R.

Howard Hawks, qui signe son troisième film avec sa vedette Cary Grant, a tout à fait compris que la meilleure manière de filmer du théâtre, c’est de montrer que c’est du théâtre. Il le prouve ici en adaptant une pièce de messieurs Hecht et Mac Arthur The Front Page, qui a déjà fait l’objet, en 1931, d’un film du même nom. Réalisé par Lewis Milestone, le film en question décrit les poursuites et quiproquos dans la salle de rédaction d’un journal.

Dans La Dame du Vendredi, Hawks livre une comédie, loufoque certes, mais néanmoins grinçante. Il met en exergue le monde impitoyable du journalisme et de sa « course au papier », où la devise semble être : cynisme et absence de tout sentimalisme et déontologie.

BONUS : Un entretien de 13 minutes avec Howard Hawks (77 ans à l’époque), réalisé en 1973 par Richard Schickel (critique de cinéma), où le réalisateur nous raconte ses débuts à Hollywood (« J’ai débuté comme accessoiriste et je suis devenu ensuite l’assistant de Mary Pickford ») et comment, au cinéma, il a « transformé un homme en femme » (le rôle de Rosalind Russel était prévu au départ pour un homme).