SYNOPSIS :
Vingt-cinq ans après ses premiers meurtres dans la petite ville
d’Haddonfields, l’énigmatique Michael Myers court toujours…
Cette fois-ci ce sont six adolescents, candidats à un programme
de divertissement diffusé en direct sur le net, qui seront les
victimes du tueur surnaturel.
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Bien entendu, il ne reste
plus grand-chose du Halloween original, film freudien
par excellence et l’une des œuvres les plus radicales du cinéma
indépendant américain de la fin des années 1970 : après
le départ définitif de John Carpenter et la mort de Donald
Pleasence, et ce malgré l’apparition de l’ancienne « Scream
Queen » Jamie Lee Curtis, la série de films d’épouvante
n’a évidemment plus rien à dire. Et, tandis que le script
original jouait habilement sur l’horreur intemporelle héritée
des contes faussement anodins des frères Grimm, celle de la
Psychanalyse des contes de fées de Bruno Bettelheim,
le film de Rick Rosenthal préfère s’inscrire maladroitement
dans la société contemporaine, celle de la « télé-réalité »
et du pouvoir de l’image, au risque de paraître immédiatement
daté.
On retrouve tout ce qui,
hélas, fait le film d’horreur grand public, termes qui devraient
à jamais rester antinomiques, c’est-à-dire la frilosité du
scénario, l’indigence de la réalisation - Rosenthal est trop
révérencieux par rapport à son modèle - comme de la direction
d’acteurs tous beaux et bien portants, l’absence de scènes
authentiquement terrifiantes et la neutralité bienveillante
du propos, le tout faisant craindre que les studios Universal,
grands « découvreurs » de l’horreur cinégénique
dans les années 1930, avec Tod Browning ou James Whale, ne
voient le genre définitivement enterré par Miramax.
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Le ratage de cet épisode
de Halloween est d’autant plus complet que la série
offrait quelques heureuses surprises venues se greffer sur
le chef-d’œuvre de John Carpenter (1978) qui prenait le pari
étonnant de filmer un huis-clos gothique en cinémascope, puisque
Halloween II, déjà de Rick Rosenthal d’après un scénario
de John Carpenter et Debra Hill (1981), puis le très surprenant,
et probablement sous-estimé, Halloween III : The Season
of the Witch de Tommy Lee Wallace (1983) sont tous les
deux d’honnêtes films de commande avec une liberté de ton
aujourd’hui inimaginable (à redécouvrir, donc).
Seule bonne surprise pour
le spectateur, le tueur Michael Myers (The Shape),
qui, tout en traînant la patte depuis maintenant plus de vingt
ans, règle heureusement son complexe d’Œdipe en supprimant
sa sœur.
BONUS
: en plus du film Halloween resurrection on peu y
voir la bande-annonce, Le documentaire : " Sur le tournage
" en VOST, Le documentaire : " A propos des Webcams
" en VOST, La visite des décors en VOST, Les scènes coupées
en VOST, Les fins alternatives en VOST, La comparaison entre
le storyboard et le film ainsi que La featurette.
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Titre : Halloween Resurrection
Réalisation :
Rick Rosenthal
Acteurs : Jamie
Lee Curtis, Brad Loree, Bianca Kajlich,
Busta Rhymes, Sean Patrick Thomas, Tyra
Banks
Producteur : Paul
Freeman
Musique : Danny
Lux
Editeur : Miramax
Langue : anglais,
français
Qualité : Stéréo,
couleur
Interdit aux moins de :
12 ans
Durée :
90 minutes
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