SYNOPSIS:
Cathy, reporter de 27 ans, rencontre Jean, beau gosse un peu
frimeur, qui lui propose une grosse somme d’argent pour filmer
un braquage. Intriguée, elle accepte et rencontre le reste de
la bande, Loulou, Mouss et Freddy. La jeune fille devient leur
complice et participe à un gros coup : l'attaque d'un dépôt
de transfert où sont garés des fourgons blindés remplis d'argent.
Mais l’affaire tourne mal... |
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Cédric
Klapisch est l’un des cinéastes français actuels qui filment
le mieux le groupe. Au-delà de leurs différences respectives,
Le péril jeune, Riens du tout, Chacun cherche
son chat, ou encore, bien entendu, L’auberge espagnole,
sont tous construits autour de petits collectifs (les potes
de lycée, les collègues de bureau, les voisins de quartier,
les co-locataires) dont les différents membres ont une existence
à part entière et affirment leur personnalité. Ni pour
ni contre… n’échappe pas à cette récurrence, et c’est
de là qu’il tire même sa force. Le groupe incarne d’autant
plus le cœur de ce film qu’il s’agit d’un polar. Et le polar,
qu’il soit français, américain ou finlandais, c’est souvent
une affaire de bande. Celle de Ni pour ni contre… émerge
très rapidement, Klapisch réussissant là encore à faire exister
efficacement ses personnages, de Jean (impeccable Vincent
Elbaz), le leader qui croyait peut-être trop en lui, à Freddy
(le trop méconnu Simon Abkarian), l’aîné de la bande qui souhaite
se ranger dans son restau à kebabs, en passant par Mouss (Zinedine
Soulem, l’acteur fétiche), chorégraphe rêveur, ou Loulou (Dimitri
Storoge, l’acteur qui monte) en grenade humaine dégoupillée.
Et puis, il y a Cathy (Marie Gillain !), la solitaire
qui finit par rejoindre le groupe.
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