SYNOPSIS :
Mariés depuis sept ans, Audrey et Alain s’enlisent dans la routine.
Ils ont une petite fille, Camille et travaillent tous les deux.
La vie quotidienne a usé leur désir. Audrey est cassante, rigide ;
Alain se promène sur les sites porno en cachette… Pour tenter
de retrouver son couple, il consulte un ami sexologue. Celui-ci
lui conseille de mettre en pratique ses fantasmes et de se livrer
aux jeux érotiques dont il rêve. Mais… avec sa femme. D’abord
hésitant, Alain va entraîner Audrey dans une carte du tendre
érotique, de l’échangisme au voyeurisme, des sex-shops au triolisme…Une
revue de détail du sexe, tel qu’il se pratique dans les années
2000. Malgré sa méfiance, Audrey se laisse prendre au jeu. Alain,
lui, est vite dépassé par les événements… |
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La vie de couple au cinéma et, qui
plus est, sur le ton de la comédie, est un sujet assez rarement
traité. Le sexe dans la vie de personnes mariées depuis
sept ans, encore moins.
Ce scénario original va donc s’interroger sur la notion
de désir, sur les formes d’infidélité intellectualisées
par Alain (Didier Bourdon), bref sur son sentiment d’impuissance
à communiquer avec sa femme (Catherine Frot) après sept
ans de vie de couple : « Le titre est important.
Le mot mariage devait y figurer. Ce n’est pas innocent :
le mariage change tout dans l’histoire d’un couple et dans
le regard de la société. Et sept ans c’est, selon la croyance
populaire, le moment de la lassitude ou de l’usure, »
explique Didier Bourdon.
La sexualité, dans cette comédie, devient très vite le troisième
personnage-clé du film, puisque c’est vers un ami sexologue
qu’Alain va se tourner. Celui-ci (joué par Jacques Weber)
se propose d’entraîner Alain et Audrey dans un univers alors
totalement inconnu : le sexe « branché ».
Mais comme le montre l’essence comique de ce sexologue frustré,
Didier Bourdon maintient toujours le cap de la comédie :
« Je voulais faire rire… Ce qui n’est pas évident
quand on parle de la sexualité. Certaines choses demeurent
taboues, même dans les milieux les plus évolués. La misère
sexuelle est très forte. Tomber dans le piège du « tout
sexuel » n’est pas la solution ». Ni du reste
le « rien sexuel », comme cela été la mode à une
certaine époque, souligne Didier Bourdon.
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