SYNOPSIS :
Ingemar est un petit garçon de dix ans. Il vit avec sa mère
tuberculeuse et son frère plus âgé. Il partage son temps entre
sa petite copine et surtout sa chienne Sickan, qu’il aime plus
que tout. Petit garçon turbulent, il ne cesse de faire des bêtises
à l’école comme à la maison. On envoie alors Ingemar à Smaland,
chez son oncle Gunnar et sa tante Ulla, alors que Sickan est
placée dans un chenil. Il coule des jours heureux en compagnie
de Saga, petite fille boxeuse et footballeuse. De retour chez
lui, sa mère part à l’hôpital où elle meurt. Sickan meurt à
son tour, ce qui plonge Ingemar dans une profonde tristesse.
Il ne retrouve la joie de vivre qu’au printemps. |
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Ma vie de chien
est une chronique enfantine contant la vie d’un jeune garçon
dans les années cinquante en Suède. Inspiré d’un roman de
Reidar Johsson, le film ne cherche pas à tout prix le réalisme,
mais privilégie le point de vue de l’enfant. Ingemar, douze
ans, est persuadé que le malheur des autres nous fait relativiser
notre propre tristesse. Il raconte donc l’histoire de la
chienne Laïka, morte de faim dans l’espace, ou celle de
la missionnaire tuée à coup de gourdin en plein sermon.
Mais sous forme de flash-back, nous sont montrées ses propres
aventures, dans une forme proche du récit initiatique.
Le film est d’abord le récit de la séparation. Séparation
d’avec la mère, malade, qui ne peut pas s’occuper de lui.
Séparation d’avec sa chienne qu’il ne peut emmener chez
son oncle. Ingemar est ainsi privé de celles à qui il porte
le plus d’affection. D’une part il vit avec sa mère une
relation compliquée où la maladie tient une trop grande
place. D’autre part il aime sa chienne avec l’exclusivité
et le désespoir de celui qui manque par ailleurs d’affection.
Il s’y raccroche comme à un enfant. Et ces deux objets d’amour,
Ingemar veut croire qu’il va les retrouver. Il se joue la
comédie pour ne pas avoir à regarder la vérité en face,
ne pas être triste et ne pas pleurer. A l’hôpital où il
va voir sa mère, il se met à pleurer, aussitôt réprimandé
par son frère. Il va alors se donner une échéance, le devoir
de trouver un cadeau de Noël à sa mère alors qu’à l’évidence
elle est mourante. De même, il croira jusqu’au bout que
sa chienne l’attend dans une pension pour chien.
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