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Enfin,
comme dans le Blade original, réalisé par Stephen Norrington
(1998), l’évolution en marge de ces êtres de la nuit renvoie
à un monde interlope communautaire et communautariste, en
l’espèce fait de groupes « raciaux » distincts,
qui ne se mélangent pas, qui redoutent le métissage. Dans
le cas d’Underworld, on notera même une opposition
de classes : les vampires évoluent dans de somptueux
décors, habillés comme de véritables nobles branchés du XXIe
siècle – néanmoins différents des night-clubbers décadents
et drogués à l’hémoglobine de Blade – tandis que les
lycans sont vêtus tels des SDF ou des zonards, ont
moins de moyens, vivent de façon underground au sens
littéral du terme et se préparent à un véritable coup de force
« révolutionnaire ».
Peut-être que ce traitement high-tech ne sert qu’à
embellir et donner un coup de jeune à un thème classique du
fantastique, afin que ce film soit bien le blockbuster
qu’il est censé être. Images de synthèses et ralentis à la
Matrix correspondent aux canons du moment. Les tons
bleutés et grisâtres, les lumières faibles ou tamisées des
néons permettent de colorer une aventure exclusivement nocturne.
Underworld reste une série B de facture hollywoodienne
dont une suite verra peut-être le jour.
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Cette
édition double DVD est proposée dans un étui cartonné reproduisant
l’affiche originale avec les lettres du titre et certains
éléments de l’image en relief, comme la silhouette de Kate
Beckinsale et le rebord qui la soutient. La pleine lune sur
laquelle se dessine l’ombre du profil d’un lycan est
dans une matière rugueuse, presque graniteuse. Le boîtier
DVD contenu à l’intérieur est quant à lui classique. La qualité
du master est plus que correcte et les pistes sonores
sont évidemment stéréophoniques.
BONUS
Cette édition comprend deux DVD et un catalogue Warner Home
Video. L’un des DVD contient le film, avec son chapitrage,
le choix des langues et des sous-titres. Sur ce même disque,
on peut voir quatre bandes-annonces de trois films du catalogue
et celle d’Underworld, en VF, ainsi qu’un commentaire
audio en 2.0 du réalisateur et des co-scénaristes Danny McBride
et Kevin Grevioux sur la totalité du film, ses aspects techniques,
etc.
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