SYNOPSIS :
Début du XXIe siècle. Trente ans après leur éradication par
une première équipe de Gate Keepers, les envahisseurs resurgissent
de l'ombre. De nouveaux Gate Keepers reprennent le flambeau
de leurs aînés, mais peinent à enrayer une invasion aux origines
mystérieuses. |
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PRODUIT D’APPEL
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Gate Keepers 21 est une série
animée qui ne sait pas trop quelle direction prendre. Au
vu des premières images, on pourrait croire qu'il s'agit
d'un manga à la Lain. Et cette perspective a tout
pour plaire. Lain est une référence, un peu le X-Files
du dessin animé, c'est-à-dire une série qui a su transformer
son format, en montrer l'étendue des possibles. Dans les
premières séquences de Gate Keepers 21, on retrouve
comme dans Lain une jeune fille étrange qui, lorsqu'elle
quitte les bancs de son collège, n'est plus tout à fait
une écolière comme les autres. L'héroïne de Lain
arrivait à communiquer avec les morts. Celle de Gate
Keepers 21 extermine des extraterrestres.
Mais, très vite, trop vite, Gate Keepers 21 s'écarte
de Lain pour se rapprocher de références moins glorieuses,
de Yu Gi Oh par exemple. Diffusé à haute dose sur
M6, Yu Gi Oh est un de ces dessins animés japonais
plus qu'obscures. Comme Pokémon ou d'autres mangas
de seconde zone, leur narration n'est qu'une succession
de combats opposant le personnage principal, souvent affublé
d'amis faire-valoir, à des ennemis à la méchanceté supposée
croissante. Ces affrontements ne semblent avoir d'autre
justification que la mise en place d'une stratégie marketing.
La qualité de la série animée n'a finalement que peu d'importance.
Ce qui compte, c'est la vente de produits dérivés, figurines
des héros ou gadgets présentés dans les épisodes.
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