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Braquage à l'italienne (c) D.R. NICOLAS DUBOST
SE FAIT SON FILM


Braquage à l’italienne
de F. Gary Gray


Sorti de la salle de ciné, toujours rien compris au film, pas de panique, cette chronique vous refait le film. Les producteurs retiennent les spectateurs, les personnages se demandent encore pourquoi ils ont accepté ce rôle. Qu’est ce qui se passe dans leur tête, les dialogues qu’ils auraient aimé dire, nous vous révélons la face cachée des scénarios. On se refait le film, une critique inventive de vos films préférés, ou pas… parce que le cinéma n’est pas un art sacré.



  Braquage à l'italienne (c) D.R.

Avec cette crise économique, plus moyen de dégotter un boulot stable. Les patrons sucent des cigares dans les conseils d’administration de la mafia en se demandant quelle divisions du crime ils vont supprimer. « Je vous jure les amis, l’avenir est dans les gros coups, pas dans les arnaques type porte-feuille. On laisse ça aux gosses du métro. »

Alors le chef des braqueurs de banque de « Philadelphia » fait la leçon à ses ouailles. « Pour réussir dans la vie, c’est simple : un gros casse, du genre historique, on vole des barres d’or massif que vous pourrez lécher comme des esquimaux. Et après, les retraites, on s’en balance ! »

Les camarades de John Bridger s’imaginent déjà dans leurs voitures avec portes électriques, écoutant des chaînes stéréo hors de prix et regardant des DVD… « Moi, après notre casse historique dont tu parles comme un poète, je m’achèterai des chaussures, il faudra une pièce entière pour les entasser. »

Braquage à l'italienne (c) D.R.

Les braqueurs n’ont pas de chance. Ils n’ont pas le temps de s’habituer à Venise qu’ils doivent déjà quitter l’Italie. La moitié des flics de la Terre les recherche. Ils ont volé un coffre fort en barbotant sur les canaux. « Regardez-moi ces nuls d’Italiens, crie le patron, à croire qu’ils ne connaissent pas les sens uniques de Venise. On peut les balader pendant 30 minutes sans qu’ils nous rattrapent. »