Sorti de la salle de ciné,
toujours rien compris au film, pas de panique, cette chronique
vous refait le film. Les producteurs retiennent les spectateurs,
les personnages se demandent encore pourquoi ils ont accepté
ce rôle. Qu’est ce qui se passe dans leur tête, les dialogues
qu’ils auraient aimé dire, nous vous révélons la face cachée
des scénarios. On se refait le film, une critique inventive
de vos films préférés, ou pas… parce que le cinéma n’est pas
un art sacré.
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Avec cette crise économique,
plus moyen de dégotter un boulot stable. Les patrons sucent
des cigares dans les conseils d’administration de la mafia
en se demandant quelle divisions du crime ils vont supprimer.
« Je vous jure les amis, l’avenir est dans les gros
coups, pas dans les arnaques type porte-feuille. On laisse
ça aux gosses du métro. »
Alors le chef des braqueurs de banque de « Philadelphia »
fait la leçon à ses ouailles. « Pour réussir dans
la vie, c’est simple : un gros casse, du genre historique,
on vole des barres d’or massif que vous pourrez lécher comme
des esquimaux. Et après, les retraites, on s’en balance ! »
Les camarades de John Bridger s’imaginent déjà dans leurs
voitures avec portes électriques, écoutant des chaînes stéréo
hors de prix et regardant des DVD… « Moi, après notre
casse historique dont tu parles comme un poète, je m’achèterai
des chaussures, il faudra une pièce entière pour les entasser. »
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Les braqueurs n’ont pas
de chance. Ils n’ont pas le temps de s’habituer à Venise qu’ils
doivent déjà quitter l’Italie. La moitié des flics de la Terre
les recherche. Ils ont volé un coffre fort en barbotant sur
les canaux. « Regardez-moi ces nuls d’Italiens, crie
le patron, à croire qu’ils ne connaissent pas les sens
uniques de Venise. On peut les balader pendant 30 minutes
sans qu’ils nous rattrapent. »
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