SYNOPSIS :
Meg Altman vient de se séparer de son mari. Ce ponte
de l'industrie pharmaceutique lui offre une maison en plein
centre de Manhattan, pour que le couple reste proche géographiquement,
dans l'intérêt de Sarah, leur fille. Une fois leur
choix fixé, sur une immense maison de quatre étages,
comprenant une "chambre de survie", Meg et Sarah commencent
leur nouvelle vie. Mais dès la première nuit,
trois cambrioleurs s'introduisent dans la maison. Leur objectif
: s'emparer d'un magot laissé par le précédent
propriétaire, décédé. Les deux femmes
n'ont que le temps de se réfugier dans la chambre forte,
sans savoir que c'est précisément à cet
endroit que se trouve l'argent. Assiégées dans
cet espace, elles vont devoir se livrer à un face à
face aussi long qu'éprouvant. |
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HAUTE TENSION
En parvenant à tenir
en haleine le spectateur sur la base d'un tel synopsis pendant
près de deux heures, David Fincher (Fight Club,
Seven, The Game) a encore réussi un coup
d'éclat. D'une part, parce que le scénario de
David Koepp recèle de rebondissements plus ou moins
forts, et toujours savamment dosés. Vous ne verrez
pas ici des tonnes d'explosions, l'intervention de l'armée,
ou autre excès typiquement hollywoodien. Mais en maintenant
un certain équilibre entre les moments de tension ou
de panique et les instants de répit ou de désespoir,
Panic Room suit un rythme suffisamment soutenu pour
que l'attention du spectateur ne retombe jamais.
Jodie Foster, mère
célibataire d'une ado pas toujours facile, se trouve
à la croisée des chemins. Elle doit reconstruire
sa vie sans mari, tout un apportant un certain équilibre
à une ado qui vit mal la situation. Dans l'épreuve,
elle se révèle convaincante, alternant combativité
et moments de doute. Dans le camp d'en face, il convient de
saluer Forest Whitaker. Dans un rôle cousin de celui
de Ghost Dog (même look, même attitude
détachée), il incarne un chef d'entreprise devenu
voleur pour nourrir ses enfants. Intelligent, disposant des
informations essentielles à la conduite des opérations,
c'est de lui que dépend la réussite de ce coup
insensé. Affublé d'un cerveau sans cervelle
(Jared Leto) et d'un mystérieux " troisième
homme " cagoulé et ultra violent, il est le seul
à savoir que la partie ne sera pas si facile.
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Parallèlement, le
scénario est admirablement servi par une technique
et des choix de réalisation extrêmement intelligents.
Cloîtré dans une maison dont chaque recoin est
vite visité, David Fincher n'a d'autre choix pour apporter
une certaine diversité que de le filmer sous tous les
angles, avec un maximum d'innovations. Caméras au sols,
comédiens filmés en pied, caméra au plafond,
etc. Cest un tourbillon de plans qui s'enchaînent, le
plus souvent en mouvement. Bien que clos, le lieu déborde
de vie et de mouvements. Filmé avec une musicalité
étonnante, Panic room est une véritable
symphonie sur quatre étages
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Titre :
Panic Room
Titre V.O
: The Panic Room
Réalisateur
: David Fincher
Scénariste :
David Koepp
Directeur de la photographie
: Darius Khondji, Conrad W. Hall
Acteurs :
Jodie Foster, Kristen Stewart, Forest Whitaker,
Jared Leto, Dwight Yoakam, Patrick Bauchau, Ann
Magnuson, Andrew Kevin Walker, Holt McCallany,
Paul Schulze
Chef décorateur
: Arthur Max
Chef monteur
: James Haygood, Angus Wall
Compositeur :
Howard Shore
Ingénieur du
son : Willie
D. Burton
Costumes
: Michael Kaplan
Maquilleur
: Alec Gillis
Cascadeurs
: Dan Bradley
Producteur
: Cean Chaffin, John S. Dorsey, David Koepp, Judy
Hofflund
Production :
Columbia Pictures Corporation, U.S.A.
Distribution France
: Columbia TriStar Films
Sortie le
: 24 avril 2002
Durée
: 1h 48 mn
Pays :
Etats-Unis
Année :
2002
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