SYNOPSIS :
Elles sont cinq, cinq jeunes femmes superbes qui dansent tous
les soirs au Blue Iguana, un strip club de Los Angeles. Dans
ce temple du charme, les regards se frôlent, les destins
se croisent, les rêves naissent. Derrière chaque
rire ou chaque larme se cache une existence, et pour tous ceux
qui font ce lieu unique, cette semaine-là s'annonce particulière.
Angel (Darryl Hannah) va se battre pour obtenir l'agrément
qui lui permettrait d'adopter un enfant, Jasmine (Sandra Oh)
va enfin trouver ce qu'elle cherche grâce à sa
poésie clandestine, Jo (Jennifer Tilly) va apprendre
une grande nouvelle à laquelle elle n'était pas
du tout préparée, Stormy (Sheila Kelley) va voir
son passé ressurgir et la toute jeune Jessie (Charlotte
Ayanna) va découvrir le métier en essayant de
sauver ses illusions… |
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POINT DE VUE
Voilà sur le papier
un sujet, au titre trompeur, qui très vite ne mène
nulle part. Plastiquement, le film, qui recrée l'atmosphère
d'un club de strip-teaseuses, est honnêtement réussi.
Les chansons et les performances des actrices sont plutôt
bien filmées, alors que très vite, l'ennui pointe
le bout de son nez.
Dancing at the blue Iguana
a pourtant été réalisé dans des
conditions assez singulières pour être relevées
: Michael Radford (Le Facteur) a choisi de construire
son film sur l'improvisation, en tournant son film sans prévoir
de scénario, d'intrigue ou de personnages : "Le
premier jour de notre aventure, j'ai vu les acteurs et les
actrices me regarder avec une telle confiance que c'en était
intimidant, mais c'est aussi à ce moment-là
que je suis tombé amoureux. Je suis tombé amoureux
du film, même si je n'avais encore aucune idée
de ce qu'il allait être", précise Radford.
Ce dernier entreprend alors un véritable travail d'écoute
vis-à-vis de ses comédiens, leur proposant de
réagir selon de multiples situations, inversant leurs
rôles mais suivant attentivement les propositions de
ses interprètes. Le fruit de ce travail artistique
commun de longue haleine est Dancing at the blue iguana
: "une expérience humaine des plus extraordinaire".
Soit. Cependant, et c'est malheureusement le danger premier
d'un travail basé sur l'improvisation, le film manque
cruellement d'une écriture qui puisse relier véritablement
tous ces personnages.
Radford met en scène
un imbroglio de personnages assez fades, confrontés
à des situations s'étirant sans fin. Le fil
rouge se résume à ce lieu sordide du Blue Iguana
au nom volontairement "glamour toc et sordide". Ce choix de
décor eût été intéressant
si la plastique visuelle du film avait servi un certain sens
de la tension dramatique. Dans ces conditions, et malgré
les déhanchements lascifs de Daryl Hannah, les deux
heures du film s'écoulent très très lentement…
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Titre : Dancing at the Blue Iguana
Réalisateur :
Michael Radford
Scénariste :
Michael Radford, David Linter
Acteurs : Daryl
Hannah, Jennifer Tilly, Elias Koteas, Charlotte
Ayann, Sheila Kelley, Vladimir Mashkov, W. Earl
Brown, Robert Wisdom, Sandra Oh
Compositeur : Tal Bergman,
Renato Neto
Directeur de la photographie
: Ericson Core
Monteur : Roberto Perpignani
Chef décorateur
: Martina Buckley
Producteur : Michael
Radford, Graham Broadbent, Ram Bergman, Dana Lustig,
Damian Jones, Sheila Kelley, Ernst Etchie Stroh
Production : Gallery
Motion Pictures, Dragon Pictures, Bergman Lustig
Productions
Distribution :
Metropolitan FilmExport
Sortie France : 03 Juillet
2002
Pays : américain
Année :
2000
Durée : 2h
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