SYNOPSIS :
Young Iwano est utilisé par deux amis chômeurs
comme Punchnig Ball humain. Pour une poignée de dollars
par minute, des businessmen stressés peuvent réaliser
leurs fantasmes d'hommes frustrés. |
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POINT DE VUE
Un film qui répond à sa façon,
dans le cadre de la sélection de la Semaine de la critique,
aux Filles perdues de Claude Duty mais sur un mode
nippon et masculin : trois paumés dans la grande
ville, Asada, Iwano, et Maru, dont on suit les errances et
les tribulations. Au premier abord, Chicken heart apparaît
comme un comédie un peu déroutante, aux enchaînements
brusques et inattendus. Shimizu a travaillé avec Kitano
et cela s’en ressent. On retrouve une certaine sécheresse
stylistique, un penchant à la distanciation, des situations
absurdes et incongrues souvent burlesques. L’intérêt
du film est de prendre pour protagonistes des oubliés
du miracle économique japonais, des déclassés,
des loosers. Ils rejettent radicalement le discours officiel
de la réussite, du dévouement à son travail
et à son entreprise et professent une nonchalance et
un certain relativisme désenchanté.
Est-ce la structure narrative un peu trop
décousue, procédant par rupture et coq à
l’âne, est ce le parti pris de distanciation ?
Toujours est-il que j’ai ressenti une indifférence
polie aux aventures de ces trois compères.
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Titre : Chicken Heart
Réalisateur :
Hiroshi Shimizu
Directeur de la photo
: Hiroshi Takase
Scénario : Hiroshi
Shimizu
Acteurs : Hiroyuki Ikeuchi,
Kiyoshiro Imawano, Suzuki Matsuo
Producteurs : Masayuki
Mori, Takio Yoshida
Production : Masayuki
Mori - Office Kitano
Ventes à l'étranger :
Caroline Ghienne - Celluloid Dreams
Attaché de presse :
Richard Lormand
Format : 35 mm,
Color, 1,85, Dolby Stereo
Durée : 105 min
Année :
2002
Pays : Japan
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