SYNOPSIS :
Jérusalem Est. Rana, une jeune palestinienne, est contrainte
par son père de choisir un mari parmi une liste de prétendants :
elle a jusqu'à 16 heures pour se décider. L’ultimatum
est lancé, et Rana décide de partir à la
recherche de celui qu’elle aime, et qu’elle veut épouser,
Khalil. |
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POINT DE VUE
Le film suit un jour dans la vie de Rana,
une jeune palestinienne qui quitte le foyer parental pour
retrouver l’homme qu’elle aime et qu’elle veut épouser,
Khalil, à l’encontre de son père qui a en vue
pour elle d’autres soupirants. La voici qui déambule
dans un ville particulièrement heurtée, bouleversés,
meurtrie, sans dessus dessous, et le spectateur découvre
la ville avec elle.
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Suivant en permanence son héroïne,
Abu-Assad filme cette traversée à la façon
d’un documentaire et plongé son récit dans un
réalisme âpre, sans apprêt, ne nous épargnant
rien des multiples contraintes, tracasseries, notamment administratifs,
que représentent une journée passée à
traverser Jérusalem. Dans un contexte tragique (qui
depuis s’est avivé dans la réalité car
le film a été tournée il y a plus d’un
an), il y a presque une dimension comique dans cette façon
qu’a Rana de triompher de tous les obstacles afin d’arriver
à ses fins : son mariage. Celui ci aura bien lieu,
mais de façon un peu dérisoire, au bord d’une
avenue sous un échafaudage. Certes l’amour finit par
avoir le dessus mais il demeure bien fragile, circonscrit
dans ce strict moment, et cette fin est ouverte, semblant
nous dire que le plus dur est à venir. La réalité
a malheureusement donné raison a ce pressentiment.
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Titre : Le Mariage de Rana
Titre VO : Rana's
wedding
Réalisation :
Hany Abu-Assad
Scénario : Liane
Badr, Ihab Lamey
Interprétation
: Clara Khoury, Khalifa Natour, Ismael Dabbagh
Photo : Brigit Hillenius
Son : Peter Flaman
Montage : Denize Janszee
Musique : Mariecke van
der Linden
Festival : Semaine
de la critique Cannes 2002
Pays : Palestine
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