SYNOPSIS :
"Cécile Cassard en dix-sept fois. Dix-sept moments pour
baliser une vie qui se métamorphose, dix-sept stations
qui tissent une histoire, qui la construisent, parfois à
la manière de Pénélope, broder le jour,
débroder la nuit, n'empêche, qui travaillent toutes
ensemble, se répondant au bord de la Loire de manière
linéaire, puis, lorsqu'on aborde les rives de la Garonne,
le lien fait place à la discontinuité, les ellipses
gagnent du terrain, le temps entre les stations grandit, Cécile
Cassard est bientôt envisagée en pointillé,
remettre l'imaginaire au travail. Une inconnue dans la ville.
Une étrangère en ce monde…Avec comme seule assurance
qu'elle n'est pas déjà morte, le regard porté
sur elle par quelques hommes…Une femme qui s'abandonne au dernier
espoir. (…) Voilà ce que je veux filmer, une femme qui
s'obstine à vivre, je veux filmer la joie de vivre. (Christophe
Honoré) |
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POINT DE VUE
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De ce dix-sept au titre,
mieux vaut ne pas s’affoler. Christophe Honoré tisse
un seul portrait - Béatrice Dalle en Cécile
Cassard, ou l’inverse - multipliés par dix-sept états
peut-être. Quelques cartons (noirs ou phrasés
: "Une étrangère en ce monde" ou encore,
à la fin, "Eden, Eden, Eden") les séparent
tous d’étrange manière. Cécile est veuve
depuis peu. Violemment dépressive, elle décide
avec l’aide de son inconsciente amie la baby-sitteuse (Jeanne
Balibar) de tout quitter. Cécile se noie, refait surface,
prête à affronter une autre nouveauté.
Elle consomme ses rencontres un peu plus sérieusement
chaque fois. Comme si le temps ne changeait rien, sauf les
autres. Christophe Honoré tenterait-il de rester fidèle
à son titre ? Tous les films sont des portraits. Le
cinéaste s’égare à vouloir atteindre
à tout prix son envie folle et absurde d’un film en
trois dimensions : le dessin (la toile), la Raison (la nôtre,
la sienne) et le bluff absolu, la psychologie de gare. L’idée
d’une schizophrénie séduisante lui est indubitablement
très chère. Qu’il admette que deux personnes
en une c’est déjà beaucoup.
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Titre : 17 fois Cécile
Cassard
Réalisateur :
Christophe Honoré
Scénario : Christophe
Honoré
Assistante réalisateur
: Sylvie Peyre, Dominique Perrier
Casting : Richard
Rousseau, Eve Guillou
Acteurs : Béatrice
Dalle , Romain Duris , Jeanne Balibar , Ange Ruzé
Directeur de la photo :
Remy Chevrin
Assistants opérateur :
Stéphane Degnieau, Luis Armando Arteaga
Scripte : Maureen
Meyer
Chef décorateur :
Laurent Allaire
Assistant décorateur :
Arnaud Roth
Accessoiriste de plateau :
Servanne Le Jamtel
Stagiaires déco :
Delphine Houdas, Sébastien Gondek, Arnaud
Lucas
Maquilleuse : Delphine
Jaffart
Costumier : Pierre
Canitrot
Habilleuse : Caroline
Tavernier
Ingénieur du son :
Michel Casang
Perchmann : Philippe
Casang
Compositeur : Alex
Beaupin
Production : Sépia
Production
Producteur : Philippe
Jacquier, Béatrice Mauduit
Directeur de production :
Christian Paumier
Assistant de Production :
Christophe Charrier
Administratrice de production :
Sandrine Vitali
Secrétaire de Production :
Sonia Ider
Festival : Cannes
2002 un certain regard
Distribution : ARP Sélection
Sortie le : 10 juillet
2002
Durée : 1h 45
mn
Pays : France
Année :
2002
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