SYNOPSIS :
La mort de Boromir et la disparition
de Gandalf ont secoué la communauté, maintenant
fragmentée en trois groupes. D’un côté,
Frodon et Sam sont perdus dans les montagnes, bientôt
rejoints par Gollum qui leur promet de les emmener à
la Porte Noire du Mordor. De l’autre, Aragorn, Gimli et Legolas
se dirigent vers le Rohan, le royaume de Theoden, ancien grand
roi manipulé par un sbire du maléfique Samourane.
Occasion pour Aragorn de rencontrer la jolie Eowyn, nièce
du roi. Enfin, les hobbits Merry et Pippin, prisonniers des
Uruk-hai, s’échappent, découvrent la forêt
de Fangorn et rencontrent Sylvebabe, gardien des arbres. Soit
trois (grandes) histoires en une… |
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POINT DE VUE
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L’an passé,
on attendait beaucoup de La Communauté de l’anneau,
le premier volet de la trilogie du Seigneur des anneaux.
Agréable surprise : le film fut bel et bien le grand
événement que nous espérions. Par ailleurs,
il prouvait que Peter Jackson était un cinéaste
définitivement éclectique, capable de passer
avec aisance et génie de films gores sympathiquement
déjantés et fauchés (Bad Taste
et Braindead) à des sagas épiques et
incroyables.
Pour cette suite, Jackson a clairement mis les bouchées
doubles : montage cut, scènes d’action époustouflantes,
sous-intrigues parfaitement emboîtées… A tous
points de vue, c’est indéniable: le cinéaste
excelle et signe un second volet qui surpasse le premier.
S’il fonctionne d’ailleurs aussi bien, c’est non seulement
grâce à un approfondissement des personnages
qui gagnent à être nettement plus attachants
mais aussi une intrigue nettement plus robuste, à la
fois plus cohérente et substantielle, qui renferme
suffisamment de thèmes (rapport dominant-dominé,
homme-nature…) pour que le film soit vu à répétition
et sans ennui.
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Aragorn est clairement
le personnage qui devient de plus en plus le vrai héros
de cette trilogie. Mais il se fait voler par intermittences
la vedette par Gollum, cet étrange personnage, au départ
repoussant, qui, en proie à de fâcheuses crises
schizophréniques, se révèle assez touchant.
Les dialogues sont également plus percutants et plus
drôles, l’ensemble est bien plus souple que la Communauté
de l’Anneau qui, avec le recul, pouvait sommairement passer
pour une introduction un rien démonstrative de la trilogie.
Le quota épique est largement assuré par un
lot de scènes mémorables et grandioses dont
la bataille du gouffre de Helm qui constitue les quarante
dernières minutes du film.
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