SYNOPSIS :
Adaptée du roman de Joseph Martin Bauer, cette épopée
raconte le voyage incroyable d'un soldat allemand, Clemens Forell,
qui s'évade d'un camp de travail en Sibérie après
la fin de la Seconde Guerre Mondiale. A travers le froid hivernal,
les paysages désolés et des aventures où
il manque de perdre la vie, Forell - déterminé
à rejoindre sa famille - avance chaque jour un peu plus
vers Persia et la liberté. Au bout de trois ans et d'un
périple de plus de 10 000 kilomètres, il va enfin
atteindre son but. |
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| POINT DE VUE
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Le second film d'Hardy Martins est un moment
de cinéma particulièrement sérieux et
important. Cette épopée autobiographique, dégage
une force et une beauté similaire à Amen
de Costa-Gavras ou Le Pianiste de Roman Polanski.
Les scènes montrent avec simplicité la cruauté
des traitements infligés aux soldats allemands expédiés
dans les camps de travail de Sibérie. Une cruauté
que le personnage de Forell ne quitte pas en s'évadant
de ce camp de travail où ses compagnons soldats sont
livrés à une mort assurée. Une chasse
à l'homme s'engage alors entre un officier russe qui
se jure de rattraper ce prisonnier allemand évadé
et Clemens Forell, dont l'odyssée ne fait que commencer
dans ce désert blanc où seules quelques rencontres
fort rares avec la nature le maintiennent en vie. On pense
également au film de Jean-Jacques Annaud, Sept ans
au Tibet, mais ici, la rédemption n'est pas le
sujet du film, mais bien la résolution définitive
de ce soldat allemand de retrouver les siens coûte que
coûte.
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De très beaux plans du désert
sibérien dans la nuit, ainsi que du camp de travail
en panoramique sont à noter. La photographie assez
grisâtre durant le séjour du héros dans
le camp de travail traduit bien la présence de la mort
rôdant tout autour des soldats allemands.
Le film traite avec sérieux de la fresque historique
lorsqu'il met en scène notamment les soldats allemands
en file indienne continue, se rendant à pied vers le
camp de travail. Un plan montrant l'étendue infinie
de la file formée par ses soldats et celle du désert
de neige, est particulièrement saisissant. La musique
sinistre du début reflète les pensées
inquiètes des soldats allemands prisonniers dans ces
fourgons qui les transportent au bout du monde.
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Titre VF : Aussi loin que mes pas me
portent
Titre VO : So
weit die Füsse tragen
Réalisateur:
Hardy Martins
Scénariste :
Bernd Schwamm, Bastian Clevé, Hardy Martins.
Photographie : Pavel
Lebeshev.
Montage : Andreas Marschall
Musique : Edward Artemyev
Acteurs : Bernhard Bettermann,
Michael Mendl, Irina Pantaeva, Anatoly Kotenyov,
Iris Böhm, Andre Hennicke, Hans Uwe Bauer
Producteurs : Jimmy
C. Gerum, Hardy Martins
Production : Cascadeur
Filmproduktion, KC Medien AG, B+C Filmproduktion
Pays : Allemagne
Durée : 155 min
Année : 2001
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