Par
Benjamin COTTO, Robin BINOIS,
Camille PERDRIEL et Julien NIVIERE
élèves de 1ère du Lycée Paul Valéry
(Paris 12e), à l’occasion de la Semaine de
la Toute Jeune Critique en partenariat
avec la Semaine de la Critique.
SYNOPSIS:
Dans une petite ville sainte en Iran, un père pieux, qui croit
avoir tué son fils unique, Ali, 15 ans, se rend au mausolée
du Saint pour confesser son crime. A la suite d'une dispute
avec son père, Ali s'était enfui dans le désert où il entend
pour la première fois de la musique. Celle d'un berger qui joue
du Nêy. Sa vie en sera bouleversée, il prend son destin en main.
A Téhéran, Ali croise le chemin d'Azar, une belle fille de 19
ans, dont le père écrit un livre sur les anges…
Dans Deux Fereshté, Mamad Haghighat
dresse le portrait d’un Iran intégriste à travers l’histoire
d’un jeune garçon passionné de musique.
Ali, 15 ans, s’oppose à un père dont les convictions religieuses
restreignent toute liberté. Le jeune garçon représente un
esprit neuf encore non corrompu par une pensée réductrice,
fanatique et dénuée de réflexion.
Le film dénonce une interprétation extrême de l’islam, son
impact sur les mœurs et sur les sens moraux d’une famille
et son désastre sur le rôle même de l’être humain qui est
interprétation, réflexion et remise en cause de soi-même et
des autres. Ce film présente un besoin pour la jeunesse iranienne
de liberté, de connaissance et d’ouverture d’esprit malgré
un contexte d’emprisonnement spirituel d’une dictature islamique.
Les décisions y sont masculines et Mamad Haghighat montre
le portrait de deux femmes, la mère d’Ali et Azar, la jeune
étudiante, qui feront, selon lui, évoluer la société.
A travers une multitude de références
religieuses, Haghighat livre sa consternation sur une société
à la pensée archaïque et dénigrant l’art.
Les Deux Anges, Ali et Azar, matérialisent et métaphorisent
cette conception qui est d’adhérer à une religion dans la
plus grande des modérations. Ali, considéré comme un hérétique
par son père renaîtra, à sa mort, en une icône d’une foi universelle
et flamboyante, à l’image des anges.
Le réalisateur
: Né à Isfahan en Iran, Mamad Haghighat, réalise
entre 1969 et 1975 quelques courts métrages en super
8. Il fonde dans sa ville natale un festival national
de films amateurs en 1971. De 1983 à 1999, il organise
un festival de films iraniens à Paris et écrit un
livre " Histoire de cinéma iranien " édité
par le centre Pompidou. Il est critique et correspondant
de la revue iranienne Film, directeur du cinéma
" Le quartier latin " et réalise à Paris
" Etat de crise " en 1984 son film de
fin d'études. Deux Anges est son premier long métrage.
Titre : Deux Fereshté Réalisateur : Mamad
Haghighat Scénario : Mamad Haghighat Photo : Amir Assadi Son : Nezam Kiai, Maziar
Sheykh Mahbobi Montage (Editing) :
Mamad Haghghat Musique : Mohamad Reza
Darvishi Interprétation :
Siavoush Lashgari, Mehran Rajabi, Golshifté Farahani Distribution :
Bac Films