SYNOPSIS :
Un soir, Alex abandonne soudainement son amie Simone
pour suivre la belle Aimee. Cette
rencontre bouleverse sa vie et il devient un étranger pour Simone
auprès de qui il ne peut plus revenir. Son futur est l'amour
d'Aimee mais aura t-il le courage
de l'accepter ? L'histoire d'un homme qui perd son passé et
doit mettre toute sa foi dans l'amour pour croire en l'avenir. |
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QUAND L’AMOUR FAIT PERDRE LA RAISON
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Rythmé par des images satellites,
Reconstruction nous entraîne dans le parcours de deux
personnages en quête de leurs idéaux. Alex, photographe, vit
avec sa petite amie, Simone. Aimée, dessinatrice, est mariée
à August, riche et célèbre écrivain. Leurs choix de vie vont
être mis à l’épreuve lorsqu’ils vont se rencontrer et tenter
de s’éloigner d’un monde qui ne leur correspond plus. Leurs
longues déambulations dans les rues labyrinthiques de Copenhague
témoignent de leur égarement.
Grâce à un rythme soutenu et à un montage saccadé, Christoffer
Boe pose des questions pertinentes en bousculant le drame
romantique : jusqu’où les personnages iront-ils pour
vivre leur idylle ? Choisir la stabilité ou la passion ?
Tout semble séparer Alex et Aimée et pourtant…
August écrit un roman en relation constante avec l’histoire
vécue par les personnages, ce qui crée une ambiguïté :
on ne sait plus si c’est l’écrivain qui crée cette histoire
ou s’il s’en inspire pour son livre. Par ailleurs, on remarque
une esthétique singulière tout au long du film, en particulier
dans la scène d’amour entre Alex et Aimée magnifiquement filmée.
Une succession de gros plans, assez courts, flous ou nets
laissent percevoir la sincérité et la sensualité de leur relation.
Doté d’un merveilleux jeu d’acteur et d’une musique entraînante,
Reconstruction parle avant tout des rapports entre
hommes et femmes. (Source : Semaine de la Critique)
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Le réalisateur :
né en 1974, Christoffer Boe étudia à l'université
de Copenhague avant d'être accepté au Danish Film
School en 1997. Il réalisa trois courts métrages
dont Anxiety qui fut sélectionné à la Semaine
de la Critique 2002 et reçut le prix Découverte
de la Critique Française.
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