SYNOPSIS :
Lady Lara Croft, archéologue aventurière au corps de poupée,
découvre en Grèce dans un temple submergé la carte menant à
la boite de Pandore et au lieu même ou l'humanité vit le jour.
Se faisant déposséder de ladite carte par la mafia chinoise,
une course poursuite est engagée entre la belle et un scientifique
spécialiste des armes biologiques sans scrupules. |
....................................................................
|
LE RETOUR
DE BARBIE KUNG-FU
|
 |
|
|
L'adaptation du célèbrissime jeu vidéo et
de son héroïne aux courbes généreuses ne pouvait rester sans
suite. C'est désormais chose faite avec ce deuxième épisode
réalisé par Jan De Bont, responsable de Speed. La thermonucléaire
Angelina Jolie est de nouveau de la partie, avec en prime
une nouvelle panoplie de déguisements qui n'est pas sans rappeler
celle du très récent Charlie's Angels. Nous avons donc
droit pendant plus de deux heures aux galipettes et autres
aventures autour du globe de Lara Croft, la faisant passer
par l'Angleterre, la Chine, Hong Kong et l'Afrique.
L'intention de faire un film d'aventure familial autour du
mythe de la boîte de Pandore est peut être louable, mais elle
n'est pas condamnable. Ce qui l'est au plus haut point, c'est
la démarche de création du film. Le problème vient principalement
du fait que ce Tomb Raider 2 est une véritable resucée
quasiment élément par élément des Aventuriers de l'arche
perdue de Steven Spielberg. Prenez une croyance religieuse
universelle sur la création de l'homme, prenez deux archéologues,
un intègre combattant pour la science et un autre sans scrupule
travaillant pour une puissance malfaisante, prenez un ancien
amant pour aider le héros et faites les voyager autour du
globe. Mélangez le tout. D'un côté vous obtenez le modèle
du genre, de l'autre un véritable plagiat en bon et due forme
et donc tout bonnement un pur blockbuster estival sans aucune
innovation, sans aucune âme et donc sans aucun intérêt.
 |
|
|
|
Passons sur les aberrations inhérentes à
ce genre de productions, tout concourt à faire de Tomb
Raider un véritable petit désastre cinématographique.
Angelina Jolie n'a pas été engagée pour ses qualités d'actrice
(indéniables par ailleurs), c'est une évidence. Sa petite
moue peut attendrir pendant 5 minutes (sa bouche constituant
un objet terriblement érotique), mais lorsqu'on réalise que
c'est la seule mimique dont est capable Lara, et ce pour faire
passer des sentiments aussi différents que la colère, l'excitation
ou la haine, on ne suit plus trop. Jan de Bont tente tant
bien que mal de donner un semblant de rythme à l'ensemble
avec une Bande Originale "in" et des effets tape-à-l'œil
mais l'ensemble reste très indigeste. A noter 10 dernières
minutes d'une longueur étonnante pour un blockbuster de ce
calibre (tout de même 90 millions de $) avec des dialogues
et un dénouement d'une prévisibilité déconcertante. Les scènes
d'action sont pour la plupart ratées, voire, pour certaines,
ridicules. Quelques coups de feu par-ci par-là, des ralentis
inutiles, quelques bris de glace... Seule la scène présentant
des démons défenseurs de la boîte de Pandore peut retenir
l'attention avec un semblant de suspense et de tension. Mais
rien de réellement croustillant pour retenir l'œil du spectateur
amateur d'action et de destruction massive.
« Certaines choses ne doivent jamais être trouvées »
nous dit Lara en conclusion. Certains films ne valent pas
la peine d'être vu.
 |
|
 |
|
Titre :
Lara Croft Tomb Raider le Berceau de la Vie
Titre V.O:
Lara Croft Tomb Raider : the cradle of life
Réalisateur :
Jan de Bont
Scénaristes :
Dean Georgaris, Kirk M. Petruccelli, Lloyd Levin
Acteurs : Angelina
Jolie, Gerard Butler, Ciaran Hinds le docteur,
Daniel Caltagirone , Djimon Hounsou, Til Schweiger,
Terence Yin, Chris Barrie, Robert Atiko, Robert
Cavanah, Noah Taylor, Fabiano Martell, Ronan Vibert,
Simon Yam
Producteurs : Lawrence
Gordon, Lloyd Levin
Coproducteur : Louis
A. Stroller
Production : Paramount
Pictures, BBC (British Broadcasting Corporation)
Distribution : United
International Pictures (U.I.P.)
Compositeur : Alan
Silvestri
Directeur de la photographie
: David Tattersall
Chef décorateur :
Kirk M. Petruccellie
Chef monteur : Michael
Kahn
Sortie le : 20 Août
2003
Durée : 1h 57mn
Année : 2002
Pays : USA, UK
|
|
|