SYNOPSIS :
L’histoire se passe dans une petite ville de province en Suède,
et plus particulièrement autour de son Commissariat de Police.
Aucun crime ni délit grave n’ayant eu lieu depuis une dizaine
d’années dans cette ville modèle, tranquille et calme, le commissariat
est menacé de fermeture, à la grande tristesse des six policiers
qui ont noué depuis longtemps des relations plus qu’amicales
avec les citoyens. C’est alors que la fine équipe, redynamisée
par ce vent de panique, s’autorise à des méthodes peu académiques
pour préserver leur emploi… |
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POLICE ACADEMY, ZE RETURN
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Tout le film est à l’aune
de sa première scène. Jacob, un flic à la recherche de la
nouvelle âme sœur, rencontre par l’intermédiaire des petites
annonces une jeune femme a priori sympathique. C’est le premier
dîner. Ils ne se connaissent pas. L’homme est habillé classe,
la fille débarque et commence à poser des questions insolites,
montrant progressivement son état d’esprit genre «maniaque-accro-des-détails».
Le questionnaire est terminé, la jeune femme rassure le monsieur
en lui disant avec le sourire que c’est une formalité, puis
s’en va parce qu’elle pense qu’elle n’a plus rien à faire
ici, sans même grignoter un petit quelque chose par politesse.
Bienvenue dans Cops, un monde où on pratique l’humour
à froid.
Cette fable sur le désœuvrement fonctionne sur ce rythme,
en cultivant le même sens de l’ironie. Le sujet, déjà audacieux
(par peur de se faire virer, une bande de flics décident de
multiplier les conneries pour faire augmenter le taux de criminalité),
est exploité jusqu’au bout par un scénario hybride qui a la
bonne idée de ne pas dévoiler tous ses ressorts et son potentiel
burlesque d’un coup, histoire de concocter une bande-annonce
aguicheuse qui ne débouche sur rien de bien réjouissant. Erreur
fatale: Cops est un film désopilant d’un bout à l’autre.
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