SYNOPSIS :
Voilà bien longtemps que Freddy ne hante plus les nuits des
adolescents de Elm Street. Les drogues secrètement administrées
aux adolescents par leurs parents empêchent tous les cauchemars
et le condamnent à l’impuissance. Pourtant, non loin de là,
l’instrument de sa vengeance attend… Jason, le tueur maniaque
enterré, n’est plus tout à fait mort. Freddy le sait et décide
de pénétrer son esprit. Il va faire de lui le bras armé de son
terrifiant retour. Bientôt, Elm Street redevient un enfer. La
jeune Lori Campbell et ses amis voient les morts violentes se
multiplier autour d’eux. Entre Freddy et Jason, c’est à celui
qui saisira ses victimes le plus rapidement. Très vite, ils
deviennent concurrents. L’affrontement est inévitable. Lequel
des deux monstres triomphera ? Nul ne le sait. Une chose est
certaine : si certains survivent à ce choc, ils n’oublieront
jamais… |
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AND THE WINNER IS…
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Disons-le immédiatement
: si vous n’aimez pas l’univers des slasher (films
dans lesquels un vilain croque-mitaine s’acharne sur une bande
d’ados qui aiment à se faire peur) et si les noms de Jason
Voorhees et de Freddy Krueger ne vous disent strictement rien,
alors il est préférable de faire une croix sur ce film. Si
ce Freddy contre Jason est un régal potentiel pour
celui qui a passé sa jeunesse devant les excès sanglants de
ces tueurs d’enfer, les non-initiés risquent de regarder le
spectacle avec une mine circonflexe, se demandant tout d’abord
ce qu’ils font là, et ensuite, comment une fiction pareille
a fait pour se retrouver numéro un au box-office américain.
Quoi qu’on en pense, cette rencontre au sommet (et au summum)
marque un tournant dans le genre horrifique. Au mieux, cela
passe pour une curiosité (ce n’est pas tous les jours qu’on
voit Kelly Rowland, une des membres des Destiny’s Child, se
faire arracher le nez par Freddy et secouer dans tous les
sens par Jason). Et une curiosité réjouissante parce que pourvue
d’une profusion d’éléments positifs qui comblent les attentes
des fans et permettent ainsi de passer un moment de cinéma
très agréable. En même temps, on peut la trouver limite dans
son concept qui peut être pris au premier degré et donner
lieu à des déclinaisons toutes aussi extravagantes les unes
que les autres (on murmure déjà un éventuel Ash contre Freddy
contre Jason).
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Cela peut aussi être vu
comme une manière de faire du neuf avec de l’ancien, sans
pour autant cracher dans la soupe redevenu populaire de la
série B horrifique qui, après une période de cynisme acidulé
(Scream, de Wes Craven) et un retour au premier degré
jouissif (Jeepers Creepers, de Victor Salva, dont on
attend la suite…), ne cesse d’inventer des formules gagnantes.
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