SYNOPSIS:
Thomas est metteur en scène. Un soir, il rencontre Alix et ils
vont s'aimer dès le premier regard. Absolument. Mais la vie
d'Alix les rattrape. Le temps d'une pièce de théâtre, ils feront
comme si de rien n'était.
On connaissait Pierre-Olivier Mornas
comme acteur, notamment dans Le Bâtard de Dieu de Christian
Fechner ou Riens du tout de Cédric Klapish, et
comme réalisateur de On s’embrasse ?, court métrage
où il mettait en scène une certaine Alice Carel révisant un
rôle pour une audition. La fiction servait déjà de répétition
pour la réalité, et c’est presque le même principe scénaristique
qui va guider la trame de Comme si de rien n’était.
D’ailleurs, le synopsis le dit clairement : Thomas
est metteur en scène. Un soir, il rencontre Alix et ils vont
s’aimer dès le premier regard. Absolument. Mais la vie d’Alix
les rattrape. Le temps d’une pièce de théâtre, ils feront
comme si de rien n’était. Le mot-clef dans ce résumé est
un adverbe. « Absolument » est le credo de ce couple
qui se forme sous nos yeux, et ce dès le début de l’histoire,
comme une « rencontre de cinéma », magique et irréelle.
Seulement, la rencontre se fait dans un théâtre, en toute
simplicité. Il s’agit donc d’une rencontre de théâtre, et
le ton est ainsi donné.
Théâtraliser sa vie est parfois une nécessité. Quand Alix
apprend qu’elle est atteinte d’une maladie rare, elle va jouer
la comédie devant les autres et son nouveau compagnon pour
ne pas les alarmer, mieux, pour les protéger de l’angoisse
drainée par une telle révélation. Mais Thomas était là, il
rentrait chez eux, et a surpris la discussion. Il fera semblant
lui aussi, de ne pas savoir. Comme dans le premier long métrage
de Sophie Bertucelli, Depuis qu’Otar est parti, ou
encore Good Bye Lenin ! de Wolfgang Becker,
l’équilibre entre mensonge et vérité donne la plus belle des
vraisemblances, ici incarnée par l’actrice principale du film,
Alice Carel (qui a reçu le prix d’interprétation féminine
au Festival des Films de l’Eté 2003 à St-Malo).