SYNOPSIS :
En 1876, à San Francisco, le capitaine
Nathan Algren, hanté par les souvenirs des atrocités du génocide
des Indiens auquel il a participé, retrouve une nouvelle forme
d’espoir en la personne de son ancien sergent qui lui propose
une occasion de recouvrer son honneur : il le convie à
rejoindre les hommes du jeune empereur japonais Meiji, afin
de lutter à leurs côtés contre les rebelles du pays qui ont
pris les traits de Katsumoto, chef de file de ces guerriers
intemporels, les Samouraïs qui résistent à l’occidentalisation
progressive du pays. Nathan Algren est chargé de former
une armée impériale modernisée, mais au cours d’un combat dangereux
contre les hommes de Katsumoto, il est fait prisonnier par ce
dernier… |
....................................................................
|
POINT DE VUE
|
 |
|
|
Ambitionnant le genre de la grande
épopée historico-lyrique, Le Dernier Samouraï d’Edward
Zwick demeure avant tout une production hollywoodienne bien
décevante. Le charisme de son interprète principal, Tom
Cruise, n’est évidemment pas à remettre en cause, les démarches
mêmes de l’acteur vers son personnage coïncidant avec la
découverte de ce dernier du Japon.
Les deux grosses gênes qui résultent de ce film sont la
lenteur extrême du récit et son « américanisme »
évident. Ce n’est pas un hasard si le héros du film est
américain et vient offrir son aide et son savoir à un peuple
considéré à l’époque comme arriéré par les Occidentaux.
Mais cette forme de patronage n’est pas l’élément le plus
irritant dans Le Dernier Samouraï. C’est peut-être
en premier lieu, l’absence total d’humour du personnage
principal et sa vision un peu caricaturale de son entourage
et vice versa. On ne peut s’empêcher de sourire parfois
aux propos pseudos-philosophiques du héros qui viennent
sans crier gare, interrompre les scènes de combat.
|