SYNOPSIS :
Tous les 23 ans, une créature maléfique
surgie des profondeurs de la Terre prend son envol et, durant
23 jours, sème la terreur et la mort. Son nom : le Creeper.
Au 22ème jour de ce cycle infernal, le fermier Jack Taggart
voit son jeune fils Billy se faire enlever et dévorer par le
monstre. A quelques kilomètres de là, un car scolaire transportant
une équipe de basket, ses entraîneurs et ses pom-pom girls,
tombe mystérieusement en panne en rase campagne. La nuit approche.
Le Creeper alléché fond sur ses jeunes proies. Commence alors
un combat désespéré pour la survie... |
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JEEPERS AND CREEPERS, DEEPER AND
DEEPER AND DEEPER AND DEEPER
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Souviens-toi l’été avant-dernier :
tu étais tout seul dans une salle de cinéma, tu avais ton
paquet de pop-corn sur les genoux, tu ne savais pas ce que
tu allais voir, tu ne te doutais pas que la première scène
de ce film te mettrait à ce point à cran, tu en es ressorti
pâle, prêt à retomber dans tes cauchemars d’enfance. C’était
le retour du Boogeyman et ça s’appelait Jeepers Creepers,
petite série B très estimable qui, avec des moyens simples
et économiques, usait avec parcimonie des vertus de l’allusion
et triturait malignement les poncifs du genre. Le résultat
était tellement enthousiasmant qu’il marqua un tournant
radical dans la production horrifique. En corrélation, il
annonçait la mort définitive du cynisme à la Wes Craven
au profit d’un nostalgique retour aux sources. Des films
comme Maléfique ou Destination Finale 2, carburant
au premier degré jubilatoire, font incontestablement partie
de cette mouvance et n’auraient peut-être pas bénéficié
d’un accueil si chaleureux si le genre s’était étouffé dans
sa propre ironie.
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