SYNOPSIS :
Pour Niemans, l’homme retrouvé emmuré dans un monastère de Lorraine
n’est pas une victime comme les autres. Les signes ésotériques
gravés autour de lui et l’étrange rituel de son sacrifice annoncent
bien autre chose. Lorsque Reda, jeune capitaine de police,
découvre l’exact sosie du Christ à demi-mort auprès d’une église,
il croit d’abord avoir sauvé un illuminé. Mais rapidement, il
va s’apercevoir que cette affaire est liée à celle de Niemans,
dont il fut l’élève à l’école de police.
Dans la région, les meurtres se multiplient. A chaque fois,
de mystérieux moines dotés d’une force surnaturelle éliminent
spectaculairement des inconnus avant de disparaître sans laisser
de trace. Pour Niemans et Reda, l’énigme est totale, jusqu’à
ce qu’ils se rendent compte que toutes les victimes ont le même
prénom et la même profession que les apôtres… |
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POINT DE VUE
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« C’est quoi ce délire ? »,
lance à juste titre Benoît Magimel dès le début du film.
Il faut dire qu’après une scène de baston très dynamique
dans un appartement glauque avec un parfait truand qui n’était
pas du genre civilisé, le jeune flic chien fou qu’il interprète,
vient de tomber nez à nez sur un Jésus tout sanguinolent
projeté sur sa voiture en pleine route de campagne et qui
semble n’avoir qu’une seule idée en tête : rentrer
dans cette église bizarrement pourpre, en pleine nuit, tandis
que la musique vrombit un « n’y allez pas n’y allez
pas, le méchant n’est pas loin ! ».
Reda (Magimel, donc !) relevant ledit Jésus lui
lance une remarque pas très fine : « Eh Jésus,
il faut rester dans les clous! »
De son côté, Jean Reno (alias le commissaire Niemans)
a mis un très beau casque qui permet de visualiser les cadavres
emmurés, très pratique ! Les petits moines, de l’abbaye
en question (pour mettre en scène un meurtre gothique, on
a quand même jamais fait mieux que les ambiances d’abbayes
bien sinistres) nous posent quand même un gros problème
de compréhension, car ils sont tour à tour les bourreaux
et les victimes.
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