SYNOPSIS :
Une princesse enfermée dans une cage sert d'appât à deux dragons,
père et fils, pour attirer les attaques de chevaliers. Le monstre
père apprend à son rejeton différentes techniques de mise en
déroute de l'adversaire. Les cavaliers se succèdent les uns
après les autres. |
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POINT DE VUE
Qui a dit que les Allemands n'avaient
pas d'humour ? Et bien en tout cas à voir Chevalerie,
il ou elle se trompait. Le court-métrage de Sven Martin est
un petit bijou humoristique qui revisite avec une irrévérence
jubilatoire les légendes chevaleresques de notre enfance.
Vous savez là où de gentils chevaliers terrassaient de méchants
dragons pour conquérir le cœur de jolies princesses.
Ence qui concerne Chevalerie, le ton décalé et l'animation
assistée par ordinateur font penser au Shrek des studios
Dreamworks. En mieux, parce que contrairement à la superproduction
américaine, la drôlerie du film ne repose pas uniquement sur
des gags scatos à l'emploi toujours un peu facile. On peut
toujours compter sur un bon gros pet pour susciter le sourire
et au mieux le rire. Sans être de haute volée intellectuelle,
Chevalerie traite de thèmes comme la transmission du
savoir entre un père et un fils par un processus d'imitation,
l'aspect risible de l'héroïsme décrété, et enfin le retournement
des codes machistes de la chevalerie puisqu'il va s'avérer
au final que la faible femme n'était pas si faible que cela
et qu'elle se servait en fait de ses potes dragons pour réaliser
une sorte de speed dating moyen-âgeux. Rafraîchissant et parfaitement
maîtrisé.
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Titre
: Chevalerie
Réalisation et scénario
: Sven Martin
Production :
Filmakademie Baden-Würtemberg Ludwigsburg, Daniel
Mann, Marco Gilles
Durée
: 6 min
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