SYNOPSIS :
Nathalie attend le dernier métro. Le quai est pratiquement désert.
Wolle, un homme d'âge mûr, fume sa cigarette non loin d'elle.
Ils entament la conversation, un lien amical se tissant petit
à petit. Mais Wolle n'attend pas pour les mêmes raisons que
la jeune fille. |
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POINT DE VUE
Les films centrés sur le
métro sont rares. Dommage, parce que ce lieu de plus en plus
universel avec l'urbanisation galopante regorge de situations
intéressantes qui alimenteraient des remorques de scénarios.
Tom Uhlenbruck a tenté l'expérience. Mais malheureusement
avec une histoire qui laisse quelque peu indifférent.
Cette rencontre sur un quai de métro entre une jeune fille
et un homme qui s'avèrera être un SDF sur le point de passer
une nouvelle nuit sous terre ne convainc pas vraiment. Avec
des plans surlignant les émotions jusqu'à les rendre indigestes,
le récit va se cantonner dans les clichés. Dès les premiers
plans, le ressort dramatique est éventé, le rebondissement
final est déjà connu, ce qui constitue un gros loupé pour
ce type de court.
Comme certains de ses confrères, Tom Uhlenbruck a choisi la
stratégie de la chute cinglante censée impressionner le spectateur
et justifier d'un coup de baguette magique les minutes précédentes.
Cette stratégie est parfois payante, mais aussi très risquée.
Si le point final est faiblard, ou s'il ne surprend plus personne
tellement il est prévisible, comme c'est le cas pour Dernier
métro, le film se retrouve en mauvaise posture. Quelles
que soient les qualités qu'on peut lui trouver. Car Dernier
métro en possède des qualités. Les dialogues sont assez
réussis, dans le sens où ils collent à la réalité discursive
de notre époque et ne partent pas dans des délires d'auteur
en manque de reconnaissance littéraire, ce qui arrive il faut
bien le dire assez souvent. Autre point positif : la prestation
des deux comédiens principaux. Sans être exceptionnels, ils
tiennent leur rôle avec une grande sincérité. Tout cela dans
un court globalement bien moyen.
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Titre : Dernier
Métro
Réalisation et scénario
: Tom Uhlenbruck
Production
: KHM, Kaï Künneman
Durée
: 10 min
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