SYNOPSIS
: Lors d'un vernissage archi-mondain, une élégante pickpocket
se constitue peu à peu son butin. Mais elle est la victime d'un
concurrent qui la prend de vitesse avant qu'elle ne puisse déposséder
les autres visiteurs. Vont-ils pouvoir partager entre voleurs
les produits de leurs larcins ? |
....................................................................
|
POINT DE VUE
Bizarre. Les premiers plans de
Des doigts de fée inquiètent. Ils donnent la désagréable
impression que ce qui va suivre n'est guère intéressant. L'actrice
joue presque faux, l'utilisation du noir et blanc semble injustifiée
et le lieu où se déroule l'action - semble-t-il un vernissage
d'une exposition quelconque - n'est guère folichon. Bref,
on se prépare tranquillement à s'ennuyer ferme.
Et pourtant, cela ne se produit pas. L'histoire n'est pas
transcendante. Il s'agit d'un jeu amoureux entre deux pickpockets,
thème déjà été utilisé à maintes reprises par les scénaristes.
Mais l'ensemble est assez rythmé, les acteurs assez punchy
pour embarquer le spectateur dans cet univers qui voudrait
faire référence au style du film policier classique, sans
y parvenir totalement, faute d'un noir et blanc totalement
maîtrisé. Ainsi, les contrastes ne sont pas assez marqués
ce qui donne à l'image une texture un peu laide. On est loin
du talent démontré dans ce domaine par les frères Coen dans
The Barber. Mais en en même temps, on ne demande pas
non plus à André F. Nebe de surpasser dès l'une de ses premières
expériences derrière la caméra les réalisateurs de The
Big Lebowsky. Au final, Des doigts de fée est un
film plaisant, agréable à regarder. Sans plus.
 |
|
 |
|
Titre
: Des doigts de fées
Réalisation :
André F. Nebe
Scénario
: Katrin Lehnert
Production :
Hamburger Filmverkstatt e. V. für das Filmstudium
der Universität Hamburg, Raoul B. Reinert
Durée
: 6 min
|
|
|