SYNOPSIS :
Des ouvriers au sommet d'un gratte-ciel en construction. C'est
la pause déjeuner. Le plus jeune du groupe n'a rien à manger,
car il préfère emmener avec lui sa grenouille. L'animal s'évade
et les catastrophes s'enchaînent. |
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POINT DE VUE
Charlie Chaplin et Buster Keaton
ont fait des émules, ont créé des évocations. Parfois pour
le meilleur, parfois aussi pour le pire. Dans Grande animation,
Andreas Krein tente lui aussi de reprendre le flambeau de
ses illustres aînés. De faire un film muet jouant sur le burlesque.
La démarche est osée, mais réalisée avec brio. Le décor est
ainsi particulièrement réussi. Construit avec l'aide d'effets
spéciaux invisibles ce qui marque d'emblée leur qualité, l'espace
scénique est formé par une sorte de mécano géant, prémices
de métal d'un futur gratte-ciel dans ce que l'on devine être
par les costumes et le style architectural des bâtiments environnants.
Les personnages évoluent sur des poutres étroites et le tutoiement
perpétuel avec le vide devient un argument comique. En ce
qui concerne les acteurs, même satisfecit généralisé. Les
comédiens principaux, le héros et le méchant, s'en donnent
à cœur joie. Ils semblent s'amuser comme des fous à replonger
dans l'univers de Charlot. Et leur plaisir de jouer est communicatif.
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Titre : Grande
Animation
Réalisation et scénario
: Andreas Krein
Production
: Filmakademie Baden-Würtemberg Ludwigsburg, Oliver
Fink
Durée
: 6 min
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