SYNOPSIS
: Deux mannequins de papier glacé s’ennuient dans leur publicité
respective. Ils décident de voyager à travers d’autres pages,
d’autres magazines. |
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MEME PAS DROLE
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Il existe toujours ce type de courts-métrages
parmi une sélection de festivals ou n’importe quel programme
de courts sur quelque support que ce soit. Leur présence intrigue
toujours. Les auteurs connaissent-ils les organisateurs ?
Couchent-ils avec le directeur ou la directrice de programmation ?
On ne sait pas trop et on ne préfère pas savoir. En tout cas,
tout ce qu’on constate, c’est que ce n’est vraiment pas bon.
Pour Riders in Paperland, Sylvain Cappelletto et Paul
Rodrigues se sont pris en photo dans différentes positions.
Ils les ont ensuite découpées, puis animées sur des pages de
magazine qui les inspiraient. Réalisant d’ordinaire des films
muets en super 8, ils n’ont travaillé la bande-son qu’après
coup. C’est totalement la débrouille, c’est le système D poussé
à l’extrême le film ayant dû coûter au total 50 euros. Tout
cela donne à Riders in Paperland un
côté plutôt sympathique.
Sauf que ce film conçu à la base pour un festival consacré à
la moto est réalisé en improvisation totale et qu’en matière
de cinéma à moins d’être génial - ce qui est arrivé à très peu
de reprise dans le siècle - l’improvisation n’a jamais rien
donné de bon. Et le film de Sylvain Cappelletto et de Paul Rodrigues
en est un énième exemple. C’est sans queue ni tête, ça n’a aucun
intérêt. Un film de potes qui aurait dû rester entre potes.
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Titre : Riders
in paperland
Réalisateurs :
Sylvain Cappelletto, Paul Rodrigues
Production
: ENSB-A Paris
Image :
Rodrigues / Cappelletto
Montage :
Rodrigues / Cappelletto
Son
: Rodrigues / Cappelletto
Compositeurs
: Rodrigues / Cappelletto
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