SYNOPSIS :
Le jour de la rentrée, un nouvel élève pas comme les autres
va se trouver confronté à la rigueur des matières enseignées
et au rejet de certains de ses camarades. |
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TETES D’OEUF
Un jour peut-être
se déroule uniquement dans une classe. On y suit les difficultés
rencontrées par un nouvel élève. Il a du mal à suivre les cours :
superbe idée que ces signes kabbalistiques remplaçant chiffres
et lettres. Il est détesté par ses camarades. Et il est aimé
par sa voisine de rangée ce qui pourrait lui apporter un peu
de bonheur, mais ne lui crée que des ennuis.
Cette histoire d’amour juvénile est plutôt mignonne et s’appuie
sur une technique plutôt bien maîtrisée. Matthieu Chevallier
et son équipe ont su notamment jouer avec les couleurs, les
nuances de tons pour mettre en place une ambiance particulière.
Qui fait sourire, mais qui fait aussi un peu peur. Comme si
une menace permanente planait sur cette classe. Que le petit
nouveau sorte un grand couteau et trucide tout le monde ne serait
pas étonnant.
Un jour peut-être est donc plein de qualités. Mais
il trébuche tout de même sur deux plans. D’abord, sur les voix-off
assez mal faites, en tout cas pas suffisamment fascinantes pour
scotcher le spectateur à l’écran. Ensuite, sur la fin qui manque
de punch et qui laisse une désagréable impression finale, ce
qui influence grandement peut-être à tort d’ailleurs l’image
qu’on se fait d’un film.
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Titre :
Un jour peut-être
Type :
Animation
Réalisateur
: Matthieu Chevallier
Collaborateurs
: Mathieu Courtois, François Betou, Julien Leconte,
Jean-Claude Rozec, Sébastien Oge
Image
: Jeoung Seouk Oh
Montage
: Matthieu Chevallier
Son :
Nicolas Sacco
Production :
Université de Rennes 2
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